Connaissances de 3 IST chez 168 patients d’un CDAG-CIDDIST

Autor: J. Cuziat, C. Gaud
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Médecine et Maladies Infectieuses. 47:S89
ISSN: 0399-077X
DOI: 10.1016/j.medmal.2017.03.204
Popis: Introduction La diminution des IST fait partie des objectifs du plan national de lutte contre les IST, notamment via l’information des populations. L’objectif principal de cette etude etait d’evaluer les connaissances des patients du CDAG d’un CHU d’outre-mer a propos de l’hepatite B, des chlamydioses uro-genitales et de la syphilis. L’objectif secondaire etait de comparer les resultats selon les caracteristiques sociodemographiques des repondants. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude prospective, monocentrique, observationelle. Cent soixante-huit auto-questionnaires ont ete recueillis entre le 22/4/2014 et le 25/9/2014. Les donnees sociodemographiques et les reponses aux questions ont ete croisees grâce au test du Chi2. Resultats Notre population a des caracteristiques sociodemographiques variees (âge, sexe, lieu de naissance, lieu d’habitation, niveau d’etude, professions, situation matrimoniale). Le nombre de repondants a varie selon les questions. Le terme « chlamydiose » est inconnu de 62 (37 %) des repondants. Selon la maladie, les rapports vaginaux sont consideres comme a risque de transmission par 98 a 117 (71 a 81 %) des repondants, dans 71 a 87 (51 a 64 %) des cas pour les sodomies, 64 a 83 (46 a 58 %) pour les fellations et 62 a 79 (45 a 55 %) pour les cunnilingus. L’usage du preservatif est considere comme protecteur pour 100 a 127 (61 a 82 %) des patients et la reduction du nombre de partenaires pour 52 a 63 (38 a 43 %) des repondants. Ces IST sont considerees comme toujours symptomatiques par 59 a 93 (45 a 69 %) des patients. Le nombre de patients pensant a une possible transmission spontanee, par contact avec les objets, par les caresses ou les baisers est au maximum de 20 (23 %). Le nombre de repondants pensant avoir pris des risques a propos de ces IST est de 45 a 52 (39 a 49 %). Les consequences a court et long terme sont mal connues. Nous n’avons pas mis en evidence de differences de reponses en fonction des profils sociodemographiques. Conclusion Les connaissances des patients de notre CDAG-CIDDIST a propos de la syphilis, des chlamydioses uro-genitales et de l’hepatite B sont decevantes. Il faut renforcer l’information de la population a propos des IST.
Databáze: OpenAIRE