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Les auteurs proposent une lecture originale et avant-gardiste sur les ph��nom��nes d���adh��sion propre �� une d��marche participative, avec une perspective psycho-humaniste et sociale. Aujourd���hui la complexit�� du monde dans lequel nous vivons nous force �� penser globalement et agir localement. La ville de Lausanne a d��j�� int��gr�� cette donne en s���engageant depuis quelques ann��es dans une politique de d��veloppement durable, afin d���appuyer des initiatives participatives diverses. L'enjeu est de taille : trouver un fonctionnement plus efficient entre la soci��t�� civile et l���administration. L'objet de ce travail et d'esquisser des r��ponses �� la question : "comment favoriser l'adh��sion �� une d��marche participative ?". Il s'agit de comprendre ce qui renforce ou affaiblit l'adh��sion lors d'une collaboration entre un gouvernement et la population. Pour ��tayer cette r��flexion, les auteurs s'appuient sur l'observation du cas concret du contrat de quartier de Montelly. Le d��fi �� r��soudre est notamment de comprendre comment les administrations publiques peuvent faire face �� la complexit�� des questions pos��es par le d��veloppement durable. Pour cela, elles doivent in��vitablement prendre en compte les connaissances et les besoins des habitants et usagers des quartiers. En effet, si l'administration conna��t les enjeux de l'environnement, seuls les citoyens connaissent les enjeux du vivre ensemble dans le quartier. Dans un premier temps le travail replace le contexte des d��marches participatives, rappelle les ��tapes de leur av��nement et les crit��res qui permettent de les classifier. Ensuite, le projet de contrat de quartier de Montelly ��� propos��e par la ville de Lausanne ��� est pr��sent��, puis analys��. Les d��marches participatives ont par d��finition une dimension fortement humaine et intangible. De ce fait, les auteurs ont int��gr�� une part d'intuition dans le travail, pour compl��ter l'approche rationnelle et m��thodique g��n��ralement encourag��e dans ce type de travail, mais qui ne permet pas �� elle seule de rendre compte de fa��on exhaustive et satisfaisante des ph��nom��nes impliqu��s. Les auteurs ont accompagn�� le projet pendant 18 mois, �� travers l'observation de plusieurs rencontres, la lecture de plus de 20 documents, l'animation d'une s��ance de quartier, quatre interviews, deux questionnaires, de nombreuses discussions informelles, soit un total de 150 rencontres. Sur la proposition de Jean-Luc Roux, notre expert externe, le travail s'articule autour d'une hypoth��se centrale, r��sultant d'ann��es de pratique : l'efficience r��sulte de la multiplication "adh��sion x technicit��", soit E = A x T. Sur la base de cette hypoth��se, les auteurs ont d��velopp�� cinq axes qui contribuent, dans le contexte de d��marches participatives, �� l'adh��sion des participants : le premier axe s���articule autour de la vision sur le processus, autrement dit, il pose la question du comment fonctionner ensemble, sur quelles bases dialoguer, d��cider et animer ; le deuxi��me axe vise �� observer les espaces de dialogue et voir dans quelle mesure ils permettent un partage sain des responsabilit��s ; le troisi��me axe, relatif aux processus relationnels, v��rifie si la qualit�� et la diversit�� des styles d���interactions est favoris��, et dans quelle mesure les responsabilit��s sont partag��es ; le quatri��me axe observe comment les membres satisfont leurs besoins et ceux du groupe ; enfin le cinqui��me axe v��rifie l���impact de la posture et de l���attitude du leader sur les membres. Guide visuel de 10 pages ��� Annexe sur demande |
