Popis: |
Resume Propos Les gammapathies monoclonales sont frequentes dans la population generale. L'objectif de ce travail est de decrire les caracteristiques biologiques et les etiologies des cas de gammapathies monoclonales diagnostiques sur une periode de plus de dix ans dans le service de medecine interne du CHU de Rennes et dans l'ensemble des services du centre hospitalier general de Blois. Methodes Les patients ont ete identifies par l'etude des registres des immunofixations seriques des laboratoires de biochimie de chacun des deux etablissements (a partir de 1980 a Blois et de 1990 a Rennes). Resultats Service de medecine interne du CHU de Rennes : 1051 cas de gammapathies monoclonales ont ete identifies. Il s'agissait de 514 hommes et 537 femmes. L'âge median des patients etait de 71 ans. La repartition des isotypes etait la suivante : IgG 42,8 % (450 cas), IgM 31,9 % (335), IgA 8,9 % (94) et gammapathies biclonales 9,8 % (103). Soixante-neuf cas de chaines legeres monoclonales isolees (6,6 %) ont ete identifies. Le taux du composant monoclonal median etait 14 g/l (1,8–104,4). Ensemble des services du CHG de Blois : 1282 cas de gammapathies monoclonales ont ete identifies. Il s'agissait de 700 hommes et 582 femmes. L'âge median des patients etait de 79 ans. La repartition des isotypes etait la suivante : IgG 59,7 % (765 cas), IgM 27,5 % (329), IgA 11,8 % (151). Trente-quatre cas de chaines legeres monoclonales isolees (2,7 %) ont ete identifies. Le taux du composant monoclonal median etait de 5,6 g/l (0,5–96,6). Les diagnostics les plus frequemment retenus etaient : gammapathie de signification indeterminee ou GMSI (77,6 % a Blois et 64,1 % a Rennes), myelome multiple (11,9 et 12,7 %), maladie de Waldenstrom (4,4 et 8,7 %). Conclusion Les gammapathies monoclonales representent un probleme frequent en pratique clinique. Les GMSI representent plus de 60 % des cas. Compte tenu de leur frequence croissante, il parait important de definir une strategie diagnostique et de surveillance simple et peu couteuse. |