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Resume Les auteurs ont realise, chez 200 asthmatiques, conjointement aux tests cutanes habituels, des tests de provocation a un certain nombre d'allergenes courants : poussiere de maison, moisissures, candidine, plumes, animaux domestiques. L'inhalation des allergenes se fait par aerosol intermittent, limite a la phase inspiratoire du cycle ventilatoire. V.E.M.S. et capacite vitale sont etudies au courant des 24 heures qui suivent l'inhalation a intervalles fixes. Seules des diminutions egales ou superieures a 20 p. cent du V.E.M.S. sont considerees comme positives. La confrontation des reactions cutanees a un certain nombre d'allergenes courants et des tests de provocation chez 200 asthmatiques a montre des discordances importantes. Ces discordances vont dans les deux sens. Pour le groupe d'allergenes etudies, poussiere de maison, moisissures, plumes, candidine, animaux domestiques, il y avait en moyenne, sur l'ensemble des tests de provocation, discordance dans plus de 20 p. cent des cas avec les tests cutanes. Sur 101 malades desensibilises a la poussiere, 28 p. cent par exemple l'ont ete grâce aux tests de provocation, seuls positifs. Pour 63 malades desensibilises aux moisissures ou a la candidine, 35. soit 55 p. cent l'ont ete dans les memes conditions. Meme si experimentalement on ne peut realiser des conditions d'exposition identiques, le test d'inhalation est beaucoup plus riche d'enseignement que le test cutane. Il est donc logique de lui accorder plus de credit. |
