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Objectif Identifier la prevalence des violences internes (VI) parmi le personnel hospitaliers dans deux centre hospitalo-universitaire tunisiens et identifier leurs facteurs de risque Materiels et methodes Une etude transversale, bi-centrique a ete menee dans deux hopitaux publics au centre Tunisiens. L’ensemble du personnels (personnel de soins et agents d’administration) ont ete invites a repondre a un questionnaire auto-administre structure portant sur les caracteristiques sociodemographiques et professionnelles et la violence interne en milieu de soins. La violence interne (VI) a ete definie comme etant tout incidents violents physiques ou non non-physiques (violence verbale et comportements menacants) survenus contre les soignants provenant des collegues travaillant dans le meme hopital ou dans d’autres hopitaux ou par des agents des services publics d’urgence (police, pompiers et services medicaux d’urgence). Resultats Au total, 546 fiches ont ete retournees. Parmi les repondants, 70,1 % etaient des femmes (n = 383) et 60,9 % etait âgee de moins de 35 ans (n = 311). L’âge moyen etait de 34,54 ± 9,64 ans. Un niveau d’etudes au moins secondaire a ete note dans 82,9 % des cas. Pres d’un tiers (35,2 %), des repondants etaient des infirmieres et 34,8 % etaient des medecins. Le service d’affectation etait un service d’hospitalisation dans 80,5 % des cas. Une anciennete professionnelle inferieure a dix ans etait notee dans 67,8 % des cas (n = 360). La prevalence de VI etait de 77,1 %. Plus des trois quarts des victimes (76,9 %) etaient atteints d’une VI non physique. La violence verbale etait la categorie la plus signalee, avec dans 76,7 % des cris, dans 74,9 % des cas des jurons, des insultes et dans 51,3 % des cas le recours a un langage condescendant. De plus, 2,9 % des victimes ont signale des menaces ou des comportements menacants. Enfin, 6,2 % (n = 34) ont signale au moins un evenement de VI physique. Lors de l’etude analytique, certains facteurs personnels (tel que l’âge jeune) et professionnels (notamment le poste de techniciens superieurs de soins) se sont degages comme facteurs de risque des VI. Conclusion Cette etude a revele des chiffres alarmants concernant la violence interne dans les hopitaux publics du centre Tunisien d’ou l’interet de mettre en place une strategie preventive. |