Comparaison de deux stratégies thérapeutiques dans les endométrioses sévères, chez des femmes jeunes consultant pour stérilité ou douleurs. II. En cas dˈinfertilité, intérêt des stimulations ovariennes avec inséminations intra-utérines après la chirurgie

Autor: K Sarjdine, T Loysel, R El Amrani, J.M Mayenga, J Henry-Suchet, E Cornier, J Belaisch-Allart
Rok vydání: 2001
Předmět:
Zdroj: Gynécologie Obstétrique & Fertilité. 29:192-199
ISSN: 1297-9589
DOI: 10.1016/s1297-9589(00)00074-6
Popis: Resume But de l’etude – Definir la meilleure strategie en cas d’infertilite liee a une endometriose severe (stade III-IV de la definition AFS). Materiel et methodes – Deux groupes A (26 cas) et B (37 cas) de patientes consultant pour infertilite ou infertilite et douleurs pelviennes, atteintes d’endometriose severe (stades III et IV de la classification AFS), ont ete comparees. L’endometriose a ete traitee de facon voisine par chirurgie (cœlioscopique le plus souvent), avec resection des lesions importantes, en particulier des endometriomes et des nodules de la cloison rectovaginale et destruction des petites lesions superficielles par vaporisation au laser CO2 (A) ou coagulation bipolaire (B). La strategie a ete differente : groupe A, pas de traitement preoperatoire, mais chirurgie partielle dans 40 % des cas et deuxieme temps operatoire apres trois a six mois d’analogues de LHRH, aucun traitement postoperatoire ; groupe B, blocage ovarien par trois a six semaines de pilule Diane® (Androcur® plus ethinyl estradiol), intervention en un temps suivie de deux mois d’analogues, puis si les trompes etaient fonctionnelles, soit stimulations ovariennes (SO) avec inseminations intra uterines (IIU) (22 cas), soit expectative chez les patientes de moins de 30 ans (sept cas) soit FIV d’emblee (cinq cas) ou apres echec de SO + IIU (trois cas), une patiente a refuse les traitements, deux patientes a FSH elevee ont ete inscrites pour FIV avec don dˈovocyte. Resultats – Aucune persistance ni recidive a deux ans dˈendometriome n’a ete observee. Le taux de grossesses evolutives a ete significativement meilleur dans le groupe B que dans le groupe A : a deux ans, 59 % contre 23 %, p Conclusion – Les resultats similaires obtenus chez les femmes souffrant de douleurs pelviennes chroniques (voir partie I de l’etude) suggerent que les deux strategies sont egalement efficaces pour traiter l’endometriose. Le taux de grossesses plus eleve du groupe B confirme l’interet d’une AMP precoce apres la chirurgie et montre que les stimulations ovariennes, moins couteuses que la FIV, peuvent etre utilisees parallelement a celle-ci dans des indications judicieusement choisies, apres traitement chirurgical d’une endometriose severe.
Databáze: OpenAIRE