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Introduction Les activites anthropiques peuvent avoir des consequences sanitaires, par la toxicite des substances qu’elles emettent mais aussi par la gene associee aux stimuli sensoriels (odeurs, bruit…) qu’elles provoquent. Une etude a ete decidee en Vallee-de-Seine pour identifier les facteurs environnementaux sur lesquels agir pour reduire les genes et les impacts eventuels sur la sante des habitants. Methode Fin 2014, 1415 habitants ont ete interroges sur leurs perceptions des sources environnementales a proximite de leur residence, leurs genes, leur etat de sante et qualite de vie percus, leurs attitudes vis-a-vis de l’environnement, etc. Ils ont ete repartis en trois profils d’exposition homogene, selon leur proximite aux sources artisanales et industrielles, au trafic routier, ferroviaire et aux terrains agricoles. A partir des perceptions et des genes declarees, plusieurs scores ont ete construits (procedure pas a pas de Cronbach). Des modeles multivaries ont permis d’evaluer, pour chaque source environnementale, la relation entre perceptions et gene, d’une part, et indicateurs de qualite de vie et de sante (en explorant la mediation eventuelle des attitudes), d’autre part. Enfin, d’autres modeles ont explore la relation entre genes et type de perception sensorielle. Resultats/Conclusion Les liens entre les differentes perceptions et la gene varient selon les profils d’exposition, avec une part importante des perceptions industrielles, du trafic automobile mais aussi des activites agricoles. La degradation de la qualite de vie est liee aux perceptions en lien avec les industries et le trafic automobile. Le score de symptomes irritatifs augmente principalement avec la perception des activites agricoles tandis que les troubles du sommeil sont accentues en cas de perceptions industrielles chez les repondants du profil rural. |
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