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Le phénomène de déficit en vitamine D a pris une grande ampleur aujourd’hui, ce déficit connaît un effet de « pandémie » mondiale, il n’épargne aucune frontière ni catégorie d’âge. Les connaissances de la physiologie de cette vitamine ont progressé de manière considérable, faisant passer sa conception d’une hormone purement osseuse à une hormone ayant un rôle sur la santé globale. En effet, son double rôle d’immunomodulateur et de contrôle de la prolifération cellulaire est possible grâce à son métabolite actif secrété de façon autocrine par certains tissus, et la répartition ubiquitaire de ses récepteurs. En plus de cette description d’effets pléiotropes à la fois dans des modèles cellulaires, expérimentales et cliniques, de plus en plus d’études épidémiologiques ont montré l’importance de la carence en vitamine D dans la population générale, adulte, comme pédiatrique. Sur le plan diagnostic, la mesure du taux de la 25-hydroxy-vitamine D (25-OHD) est une méthode très fiable pour évaluer les réserves. D’autre part, beaucoup de facteurs de risque ont été mis en évidence et des populations à risque ont été identifiées. En ce qui concerne la supplémentation, il a été récemment suggéré que la stabilité de la concentration de la 25-OHD ne peut être obtenue lors de la supplémentation intermittente que si l’espacement entre les prise est inférieur à 3 mois (de l’ordre de 1 mois) . Quelques travaux récents montrent, que l’utilisation de doses journalières modérées de vitamine D plutôt que de fortes doses administrées de manière intermittente serait à privilégier. |