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Resume Sept sujets immunodeprimes (six adultes et un enfant) ont presente une infection a virus respiratoire syncytial (VRS) entre le mois de decembre 1991 et le mois de mars 1992. Le VRS a ete recherche durant cette periode sur les liquides de lavage bronchoalveolaire (LBA) et caracterise sur cellules MRC5 par effet cytopathique (3/7 positifs) et par la mise en evidence d'Ag en IF au bout de 72 h de culture (7/7 positifs). Les sept patients ont presente une pneumopathie ou le VRS est la seule etiologie retrouvee pour 4 cas, ou il est associe respectivement, pour les trois autres cas, a des levures, a M. tuberculosis et a Aspergillus fumigatus. Un traitement par aerosol de ribavirine au masque sur 4 ou 5 jours a ete instaure dans 3 cas. Dans 2 cas sur 3, une amelioration clinique et radiologique etait notee ; pour 1 cas le deces n'a pas permis d'evaluer le traitement. Pour le septieme patient, ou un deces a ete constate, la pneumopathie etait directement imputable au VRS, mais sa recherche a ete effectuee trop tardivement. Trois abstentions therapeutiques ont ete decidees ; une regression de la symptomatologie a ete observee chez 2 patients : par simple diminution de l'immunosuppression therapeutique pour l'un et par un traitement antibiotique d'appoint pour l'autre ; pour le 3eme patient, l'âge et la gravite de l'etat clinique rendaient le traitement inutile. La conduite a tenir pour le diagnostic et le traitement d'une infection a VRS chez le sujet immunodeprime, sachant que ce virus est implique seul ou en association dans certaines pneumopathies severes, est discutee en fonction des arguments cliniques, radiologiques, anatomopathologiques, compte-tenu du cout et de la difficulte d'emploi de la ribavirine. |
