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Objectif L'objectif de ce travail est de decrire le grignotage et ses facteurs de risque associes chez des adolescents scolarises vivant en zone urbaine dans le Nord-Ouest Algerien. Materiels et Methodes Une etude transversale a ete realisee en 2013 dans la ville de Sidi Bel Abbes (Nord Ouest Algerien) aupres de 24 etablissements scolaires du niveau moyen et secondaire, tires au sort selon un echantillonnage stratifie. Au total, 599 adolescents âges de 10 a 19 ans (ratio M/F=0,8, âge moye n =15,3±2,2 ans) ont participe a l'enquete. L'activite physique a ete evaluee par un auto-questionnaire de type semi-quantitatif, comportant 32 items. Resultats Au total, 34,5 % des sujets enquetes grignotent de facon reguliere, plus souvent les garcons (39,9 %) que les filles (30,2 %) ( p =0,009), sans distinction d'âge ou de niveau d'education des parents. Seulement 3,4 % des sujets ne grignotent jamais, pendant que le grignotage quotidien est plus frequent chez les garcons (22,4 % vs 15,0 % chez les filles, p =0,047). Le grignotage est plus frequent le soir et l'apres-midi (54,2 %). Les garcons grignotent plus souvent le matin (23,6 %, p =0,025) et les filles plus souvent devant la television (79,3 % vs 69,1 %, p =0,003). Les aliments les plus consommes sont les produits sucres (78,4 %), les fruits et legumes (46,0 %) et les sandwiches (41,3 %), indifferemment du sexe, du niveau socio-economique et de la frequentation reguliere des fast-foods. Les repas sautes et la pratique d'une activite sportive n'influent pas sur le grignotage. Conclusions En depit de ses effets deleteres reconnus, le grignotage reste une pratique repandue chez les jeunes, quelques soient leurs conditions socioeconomiques. Des programmes d'education nutritionnelle sont a mettre en œuvre pour reduire l'effet de la transition nutritionnelle en cours, et son impact sur les maladies chroniques. |