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Les techniques de neurostimulation non-invasive, bien que connue en medecine de longue date, connaissent un nouvel essor en psychiatrie depuis le debut des annees 2000. Leurs champs d’applications (autrement dit leurs indications, leurs places en dans les strategies de prise en charge) restent pour partie a explorer : avec les troubles thymiques et les symptomes hallucinatoires, le domaine des addictions represente l’un des principaux terrains cliniques dans lequel leur efficacite est examinee. Deux techniques sont a ce jour utilisees en psychiatrie : la tDCS (stimulation transcrânienne a courant continu) et la rTMS (stimulation magnetique transcrânienne repetitive). Ces deux approches reposent sur le concept de neuromodulation induite par un courant electrique dans le cas de la rTMS par stimulation de la plasticite des cellules excitees et pour la tDCS par augmentation de l’excitabilite. Apres un rapide resume des principes de bases de mise en œuvre des techniques de stimulation non-invasive et de leur apport dans le champ plus general des addictions, l’objectif de notre expose est de presenter : – l’interet que possede la r-TMS dans la prise en charge des troubles de l’usage d’alcool (TUA) : chez les patients a haut risque (place « preventive » ou chez les patients presentant un TUA constitue. – Les avantages qu’apporte l’usage de la t-DCS dans les TUA : de maniere generale dans des etudes randomisees portant sur la l’amelioration de la severite des TUA, mais aussi (plus specifiquement) la maniere dont cette technique vient modifier certains aspects specifiques sur un plan cognitif : agissant sur les biais attentionnels, les reponses conditionnelles au stimuli propre a la consommation d’alcool ou le craving. L’ensemble de ces elements vient offrir a ces techniques de neuromodulation une place de choix aux cotes d’une prise en charge cognitivo-comportementale. |
