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Introduction Des milliers de militaires sont deployes pour des missions ou des operations de duree variable dans des pays tropicaux et subtropicaux de l’Afrique subsaharienne et de l’Asie du Sud-Est ou le paludisme demeure endemique. Le paludisme d’importation est une urgence diagnostique et therapeutique. Le but de ce travail est de decrire les caracteristiques parasitologiques chez ces patients. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude retrospective et descriptive portant sur les cas de paludisme, au retour des missions des militaires, pris en charge, sur une periode de 23 ans. Resultats Nous avons collige 55 cas de paludisme d’importation. La goutte epaisse associee au frottis sanguin pratiques chez tous les patients avaient permis de confirmer le diagnostic de paludisme et de determiner l’espece plasmodiale, la forme plasmodiale et pour certains la parasitemie. Plasmodium falciparum etait l’espece la plus frequemment identifiee, retrouvee dans 70,9 % cas (n = 39), d’une facon isolee ou bien associee Plasmodium ovale (1 cas). P. ovale, P. vivax et P. malariae etaient retrouves dans respectivement 22 % (n = 12), 9 % (n = 5) et 2 % (n = 1) des cas, soit d’une facon isolee soit sous la forme d’une infestation mixte. Parmi les 39 cas de paludisme importe a P. falciparum isole, la majorite des cas provenaient de la Republique Democratique du Congo (n = 25) et de la Cote d’Ivoire (n = 4). Pour P. ovale, 10 cas etaient enregistres d’une facon isolee durant la meme periode. Ils provenaient essentiellement de la Republique Democratique du Congo (n = 5). Les 4 cas du paludisme importe a P. vivax isole, provenaient tous de la Cambodge. Le seul cas du paludisme a P. malariae etait contracte au Congo. Le parasite etait retrouve sous la forme de trophozoite a la premiere goutte epaisse chez 54 patients (98 %). Chez un patient, un deuxieme prelevement au moment des pics febriles etait necessaire et avait permis d’isoler des trophozoites ainsi que des gametocytes de Plasmodium ovale. Des gametocytes etaient associes aux trophozoites dans 25 % des cas (n = 14). Un calcul de la parasitemie a la premiere goutte epaisse etait retrouve dans 60 % des cas (n = 33). Dans 15 % des cas (n = 5), la parasitemie etait strictement superieure a 2 %. Conclusion Aucun element du tableau clinique du paludisme, n’est specifique de l’espece en cause. Il est donc indispensable de confirmer le diagnostic par la mise en evidence rapide du parasite dans le sang. La goutte epaisse et le frottis sanguin restent les examens de reference. |
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