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Introduction La phytotherapie fait partie des medecines alternatives, medecine fondee sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels. Elle fait l’objet d’un regain d’interet aupres de patients qui souhaitent stimuler le systeme immunitaire, lutter contre les effets secondaires des antiretroviraux (ARV), voire lutter contre le virus. Mais les personnes vivants avec le VIH (PVVIH) sous estiment le risque de celle-ci et surtout l’existence d’interactions entre les plantes et les ARV pouvant conduire a un echec therapeutique. L’objectif de l’equipe du programme d’Education Therapeutique (ET) etait de mener plusieurs actions permettant de sensibiliser les patients a ces risques. Materiels et methodes (1) recenser les plantes pouvant interagir avec la phytotherapie (base Hedrine, case report…) ; (2) realiser une soiree sur l’Aromatherapie et les risques de la phytotherapie ; (3) sensibiliser les patients lors des consultations et diagnostic educatif ; (4) creer des seances collectives d’ET avec un outil adapte. Resultats (1) Un tableau de plantes interagissant avec les antiretroviraux est mis a jour regulierement en fonction des pratiques des patients. (2) Lors de la soiree pharmacien-aromatherapeute, une vingtaine de PVVIH est venue ecouter et echanger sur des pratiques de phytotherapie. En effet, la majorite des patients participant au programme d’ET consomment au moins une plante regulierement (thes et tisanes), allant jusqu’a plus de 10 plantes simultanement. (3) les medecins et IDE sollicitent regulierement le pharmacien pour rechercher des interactions potentielles. (4) Deux ateliers ont ete realises rassemblant 13 patients : organises par un binome infirmiere-pharmacien avec creation d’un jeu de carte avec des cartes familles de symptomes et des cartes plantes : comportant le nom de la plante et son illustration ainsi que des cartes pieges avec des plantes interdites. Conclusion L’ensemble des actions menees par l’equipe d’ET permet d’allier la medecine conventionnelle avec la medecine complementaire. L’interet porte par l’equipe d’ET a la phytotherapie permet d’etablir un lien avec les patients en rupture/refus de traitement. En effet medecines traditionnelle et alternative peuvent etre complementaires a condition que les patients soient conscients et informes des risques ou effets de certaines pratiques. Cette experience doit etre partagee avec d’autres equipes prenant en charge des PVVIH dont les pratiques en phytotherapie peuvent etre variables d’une region a l’autre, d’une culture a l’autre. |
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