Le recours aux donneurs vivants en transplantation d’organes

Autor: Mantz, Sraer, M. Adolphe, Yves Chapuis, Logeais, Launois, Marcelli, Hureau, M.M.C. Cabrol, Dubousset, Chapuis, Le Gall
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine. 193:751-764
ISSN: 0001-4079
DOI: 10.1016/s0001-4079(19)32566-x
Popis: RESUME Afin de reduire l’ecart entre la demande croissante et le nombre d’organes disponibles, des donneurs vivants (DV) peuvent etre utilises pour les greffes de rein, de foie, exceptionnellement de poumon. Cette ressource est soumise en France a des dispositions legislatives, figurant sous les articles L.1231-1 et 1231-3 de la Loi du 6 Aout 2004. Des indications chiffrees, issues du rapport de l’Agence de la Biomedecine pour l’annee 2OO7, comparent le nombre de patients en attente de greffe selon l’origine des greffons (personnes en etat de mort encephalique, DV) et le nombre de greffes realisees. Une attention particuliere est apportee a l’analyse des risques et des benefices en jeu pour le donneur vivant d’un cote et le receveur de l’autre. La situation apparait tres differente selon les organes. En matiere de greffe renale le risque de mortalite est de 0,03 %, celui de complications operatoires et post-operatoires est assez rare, l’avenir de la fonction du rein restant peu compromis. Le benefice pour le receveur est indeniable. Pour le foie au contraire, mis a part la lobectomie gauche destinee a un receveur enfant, l’hepatectomie droite seule capable d’apporter chez l’adulte une masse fonctionnelle suffisante est a l’origine d’une mortalite voisine de 0,5 % et d’une morbidite non negligeable. Independamment de ces risques, il est fait etat d’enquetes approfondies destinees a evaluer a distance les consequences du don au plan psychologique, affectif, physique et socio-professionnel. Ceci conduit a mettre l’accent sur l’importance de l’information initiale, la necessite d’une prise en charge psychologique, le role determinant que les Comites d’experts jouent dans ce parcours. La delicate question d’un prejudice tardif chez le donneur est examinee et une solution proposee. Enfin sont abordees les questions du don croise, du don altruiste, des derives et du tourisme de transplantation.
Databáze: OpenAIRE