A re-reading of Money [1891] by Emile Zola: the comparison between stock markets and playgrounds

Autor: Suchère, Thierry
Přispěvatelé: Equipe d'Economie Le Havre Normandie (EDEHN), Université Le Havre Normandie (ULH), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Cahiers de sociologie économique et culturelle
Cahiers de sociologie économique et culturelle, Institut de Sociologie économique et Culturelle-Le Havre, 2016
ISSN: 0761-9871
Popis: International audience; during the second half of the 19th century, a new literary genre appeared: the "stock market novel". In a context marked by major financial scandals, the public, the politicians and the media of developed countries asked themselves whether or not stock markets should operate freely. In Emile Zola's novel Money [1891], the stock exchange is described as a gambling den, the speculators as highway robbers and the small investors as naive people. To compare the stock market with a game means to make the trial of the market. The same charges are held against speculation and gambling (eg. poker): to make the enrichment of some individuals possible, to resort to mere chance to create opportunities for an upward social mobility and to deny all the speeches about merit, effort and work.; la seconde moitié du XIXe siècle voit émerger un nouveau genre littéraire : le roman de Bourse. Dans un contexte où plane l’ombre de grands scandales financiers, l’opinion publique, les hommes politiques et les médias des pays développés s’interrogent pour savoir s’il faut laisser librement fonctionner les Bourses de valeurs. Analysant L’Argent [1891] de Zola, on montre que la Bourse y est décrite comme un tripot, les spéculateurs comme des voleurs de grand chemin et les petits épargnants comme des naïfs. Parler de la Bourse comme d’un jeu signifie en faire le procès, les mêmes reproches étant adressés à la spéculation et aux jeux d’argent (cf. le poker…) : rendre possible l’enrichissement de quelques individus, ouvrir des perspectives d’ascension sociale en s’appuyant uniquement sur le hasard et se situer à l’opposé de tous les discours sur le mérite et le travail.
Databáze: OpenAIRE