Contribution of geotagged Twitter data in the study of a social group’s activity space

Autor: Alexandre Cebeillac, Yves-Marie Rault
Přispěvatelé: Identité et Différenciation de l’Espace, de l’Environnement et des Sociétés (IDEES), Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université Le Havre Normandie (ULH), Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme et Société (IRIHS), Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU), Centre d'études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA UMRD 245), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco)-Université Paris Cité (UPCité)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Netcom, Vol 30, Iss 3, Pp 231-248 (2016)
NETCOM : Réseaux, communication et territoires / Networks and Communications Studies
NETCOM : Réseaux, communication et territoires / Networks and Communications Studies, 2016, 30-3/4, pp.231-248. ⟨10.4000/netcom.2529⟩
Netcom, Iss 30-3/4, Pp 231-248 (2017)
ISSN: 0987-6014
2431-210X
DOI: 10.4000/netcom.2529⟩
Popis: Since 2009, the social media Twitter provides free access to localization data consisting of geotagged messages sent on the platform. We used this data to highlight their potential contributions to the study of social groups’ activity space. Using a sample of luxury shoppers, we analyzed the daily activity and mobility patterns of the upper middle class in Delhi, India. We intersected these data with the results of an ethnographic study carried out in two luxury shopping places in Delhi and found that the lower middle class was overrepresented in the Twitter sample. We argue that the varying motivation to post on social media tend to skew the representativeness of social groups sampled on a spatial criterion. We eventually advocate the complementary use of geotagged social media data and qualitative data based on ethnographic research. Depuis 2009, le réseau social en ligne Twitter garantit un accès libre à des données de localisation provenant des messages envoyés sur sa plateforme. Dans le cadre d’une étude sur la classe moyenne supérieure indienne, nous avons utilisé ces données pour analyser les espaces d’activité des consommateurs de luxe à Delhi. En croisant les données Twitter avec les résultats d’une étude ethnographique menée dans deux complexes commerciaux de luxe à Delhi, nous interroge les potentiels usages et les limites des données issues des réseaux sociaux dans l’étude des groupes sociaux. Nous avançons que les différentes motivations sociales à tweeter biaisent la représentativité d’un échantillon sélectionné sur une base spatiale. Nous défendons alors l’usage de données qualitatives issues de recherches ethnographiques en complément des données géo-localisées.
Databáze: OpenAIRE