Corses contre Corses : le Royal-Corse napolitain face aux Corsican Rangers à Capri (1808)
| Autor: | Espinosa-Dassonneville, Gonzague |
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| Přispěvatelé: | Centre Norbert Elias (CNELIAS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Avignon Université (AU)-Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Espinosa-Dassonneville, Gonzague |
| Jazyk: | francouzština |
| Rok vydání: | 2014 |
| Předmět: | |
| Zdroj: | Études corses Études corses, Archives départementales de la Corse, 2014 Études corses, 2014, 79 |
| ISSN: | 0574-1661 |
| Popis: | International audience; Les mémorialistes et les historiens ont souvent coutume d'aborder la prise de Capri sous le prisme d'une opération amphibie, d'un « beau fait d'armes » et comme le seul débarquement de vive force réussi par les Français sous l'Empire. En revanche, il est rarement fait état de la mosaïque de nationalités qui composent les deux armées en présence sur ce front périphérique de l'Empire, la prise de l'île se résumant généralement à un duel franco-anglais. Ce silence ne doit toutefois pas cacher l'une des singularités de ce combat : celle de voir s'affronter des hommes d'une même origine géographique par armées interposées pour des raisons politiques ou partisanes, d'allégeances ou de mercenariats : le Royal-Corse napolitain au service du roi Murat et le Corsican Rangers à la solde de l'Angleterre. Outre son aspect militaire évident, cette affaire fait rejaillir les divisions qui ont déchiré la Corse depuis la Révolution, ce qu'illustre également la guerre du renseignement à Naples entre Français et Anglais par espions corses interposés. La prise de Capri symbolise le paroxysme de cette lutte fratricide par l'importance qu'ils ont joué et par l'importance qu'on leur a donné |
| Databáze: | OpenAIRE |
| Externí odkaz: |
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