Quel potentiel pour les approches coopératives et collectives pour l’habitat populaire ?: Éléments du débat, grille d’analyse et exemples burkinabé et kenyan

Autor: Claire SIMONNEAU, Eric Denis, Issa Sory
Přispěvatelé: Géographie-cités (GC (UMR_8504)), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Paris (UP), Université Norbert ZONGO de Koudougou, programme communs fonciers urbain pour l'habitat, Agence Française de Développement
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Afrique Contemporaine
Afrique Contemporaine, La Documentation Francaise, 2021, pp.155-175
HAL
ISSN: 0002-0478
1782-138X
Popis: International audience; Cooperative and collective approaches to self-built popular housing are receiving renewed attention as housing needs are identified in African countries in rapid urban transition. Drawing on a discussion of the notion of "commons", this article points out three key issues that need to be taken into account if housing projects are to contribute to urban inclusion: securing land use rights, the participation of inhabitants in the design of local projects, and price controls that can contain land speculation. He then presents two empirical case studies, in Burkina Faso and Kenya. The limits and contradictions emanating from the land invite us to question the real scope of these experiments in contexts that remain favorable to the land-ownership approach, but also their potential to prefigure other ways of producing housing, supported by the inhabitants.; Les approches coopératives et collectives pour l’habitat populaire auto-construit sont l’objet d’une attention renouvelée, alors que sont pointés les besoins en logements dans les pays africains en transition urbaine rapide. S’appuyant sur une discussion de la notion de « communs », cet article pointe trois enjeux clés à prendre en compte pour que les projets d’habitat participent à l’inclusion urbaine : la sécurisation des droits d’usage du sol, la participation des habitants à la conception des projets locaux et un contrôle des prix en mesure de contenir la spéculation foncière. Il présente ensuite deux études de cas empiriques, au Burkina Faso et au Kenya. Les limites et contradictions émanant des terrains invitent à s’interroger sur la portée réelle de ces expérimentations dans des contextes restant favorables à l’approche propriétariste du foncier, mais aussi sur leur potentiel de préfiguration d’autres manières de produire l’habitat, portées par les habitants.
Databáze: OpenAIRE