Autor: |
Granet-Lambrechts, Frédérique, Airiau, Marine, Czerny, Estelle, Jouanneau, Solenne, Mattéoli, Anna, Metz, Claire, Razon, Laure |
Přispěvatelé: |
Centre de droit privé fondamental (CDPF), Université de Strasbourg (UNISTRA)-L'europe en mutation : histoire, droit, économie et identités culturelles, Université de Strasbourg (UNISTRA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe (SAGE), Université de Strasbourg (UNISTRA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Subjectivité, lien social et modernité (SuLiSoM), Université de Strasbourg (UNISTRA), Mission de recherche Droit et Justice, Université de Strasbourg, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA) |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2016 |
Předmět: |
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Zdroj: |
[Rapport de recherche] 13.31, Université de Strasbourg; Mission de recherche Droit et Justice. 2016 |
Popis: |
Notre recherche se décompose en deux axes. Tout d’abord, une analyse sociojuridique a permis l’étude de quatre dispositifs utilisés dans le traitement des violences conjugales : les plaintes, les jugements correctionnels, l’ordonnance de protection et le téléphone grand danger. Le second axe repose sur l’analyse du traitement des violences conjugales du point de vue de la psychologie clinique.Pour développer le premier axe de recherche, et pour chacun de ses dispositifs, les membres du laboratoire de sociologie, le SAGE, s’est proposé de construire une base de données permettant à tous les chercheurs de procéder sur le terrain à une analyse systématisée des documents, les variables ayant été choisies en commun avec les juristes. A partir de ces résultats, nous avons pu effectuer une analyse croisée. Si nous avons interprété les résultats obtenus à la lumière de nos disciplines respectives, nous avons aussi tenté de mêler les approches afin de mettre en avant le maximum d’éléments possibles. Quant au second axe, les chercheurs en psychologie ont interrogé la place de chacun et sa parole, afin de pointer les écarts pouvant exister entre la dimension psychique des protagonistes et le système juridique et de prise en charge actuel spécifique à la France. Pour ce faire, des entretiens cliniques, soit individuels, soit de groupe, ont été menés et nous avons ainsi travaillé sur le registre de la parole et plus encore sur ce qui se joue du côté des représentations des professionnels et du côté des enjeux psychiques des protagonistes de la scène violente.Les principaux résultats de notre recherche permettent de mettre en évidence des caractéristiques concernant les profils des parties et les violences dénoncées et d’indiquer ce qui fait défaut dans la prise en charge des violences conjugales. Ainsi, les victimes sont essentiellement des femmes et les qualifications retenues concernent des violences physiques pour l’ensemble des dispositifs. Les recommandations portent principalement d’une part, sur la nécessité d’un partenariat fort, comme l’illustre le comité de pilotage du téléphone portable d’alerte, et d’autre part, sur le renforcement des structures à destination des enfants et des auteurs de violence. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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