Régences et pouvoir des femmes

Autor: Ferretti, Giuliano
Jazyk: Spanish; Castilian
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Cahiers d’Études Romanes, Vol 42, Pp 233-251 (2021)
ISSN: 2271-1465
Popis: Cet article établit un parallèle historique entre ces deux souveraines du Grand siècle, mère et fille, l’une reine de France et l’autre duchesse de Savoie. Les deux furent régentes et firent face à une lutte violente menée par leurs proches en vue du contrôle de l’État. Malgré ses talents politiques et artistiques, la première fut défaite, puis obligée à quitter la France et à mourir en exil. La seconde, moins cultivée, moins préparée, moins habile sur le plan politique, et toute tournée vers la vie de cour qui faisait ses délices et sa réputation, subit comme l’autre l’échec et l’humiliation de la guerre, la fuite et presque l’exil. Des circonstances exceptionnelles lui permirent en revanche de surmonter ces obstacles, de revenir au pouvoir et de s’imposer à ceux mêmes qui avaient triomphé sur sa mère. Le parallèle entre ces deux souveraines régentes souligne le rôle difficile et incertain des femmes qui occupent des hautes fonctions dans l’État au xviie siècle. Bien que destinées à jouer un rôle mineur dans les affaires de leur pays, Marie de Médicis et Christine de France offrent, l’une par l’échec et l’autre par la réussite, l’exemple parfait des “Femmes d’État” au Grand siècle. L’articolo consiste in un parallelo storico tra queste due sovrane del Seicento, madre e figlia, una regina di Francia e l’altra duchessa di Savoia. Entrambi erano reggenti e entrambe dovettero combattere una violenta opposizione da parte della loro famiglia per il controllo dello stato. Nonostante il suo talento politico e artistico, la prima fu sconfitta e poi costretta a lasciare la Francia e a morire in esilio. La seconda, meno colta, meno preparata, meno abile politicamente, e pienamente dedicata alla vita di corte che ne fece le delizie e la fama, soffrì come l’altra del fallimento e dell’umiliazione della guerra, della fuga e, quasi, dell’esilio. Circostanze eccezionali, tuttavia, le permisero di superare questi ostacoli, di tornare al potere e di imporsi proprio su coloro che avevano trionfato su sua madre. Il parallelo tra queste due reggenti sovrane sottolinea il ruolo difficile e incerto delle donne che ricoprivano alte posizioni nello Stato nel Seicento. Anche se destinate a giocare un ruolo minore negli affari del loro paese, Maria de’ Medici e Cristina di Francia offrono, l’una attraverso il fallimento e l’altra attraverso il successo, l’esempio perfetto delle “Donne di Stato” nel Grand Siècle.
Databáze: OpenAIRE