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The aim of this thesis was to investigate the role of lexical and emotional characteristics in written word memory for adults as a function of age and language skills. First, we studied the effect of orthographic neighbourhood in word memory (Exp. 1-3). The results suggested that orthographic neighbourhood frequency did not influence word memory (Exp.1). However, orthographic neighbourhood density had an inhibitory effect in recognition memory tasks (Exp.2- 3), especially when the word was low imageable (Exp.3). This neighbourhood effect varied as a function of language skills (Exp. 2) and age (Exp.3). Then, we studied the influence of emotional valence in word memory (Exp. 4-6). A facilitatory effect of valence was obtained in recall and recognition memory tasks for young and older adults (Exp.4). Word imageabiliy influenced the effect of word emotional valence in young adults. A preference toward imageable positive words was found on recall (Exp. 5) and recognition performance (Exp 6). Finally, the effect of orthographic neighbourhood valence was tested (Exp.7; 9). The data indicated an effect of neighbourhood emotional valence in recall (Exp.7; 9) and recognition (Exp.7) tasks that varied with ageing (Exp. 9). Estimates of word familiarity and imageability (Study 8) collected from 1238 adults of different age (18-85 years) for the 1286 words from the lexical database EMA (Gobin et al., 2017) indicated that relationships between these variables and the emotional characteristics of words were changed according to age. In study 8, 1286 words from the lexical database EMA (Gobin et al., 2017) were evaluated no familiarity and imageability by 1238 adults (18-85 years old). Data have demonstrated that relationships between these variables and the emotional characteristics of words were modified according to age. Results are interpreted within a theoretical framework that combines Interactive Activation models of visual word recognition with dual processes memory models.; L’objectif de cette thèse était d’étudier le rôle des caractéristiques lexicales et émotionnelles dans la mémorisation des mots écrits chez l’adulte en fonction de l’âge et des compétences langagières. Tout d’abord, nous avons étudié l’effet du voisinage orthographique dans la mémorisation des mots (Exp. 1-3). Les résultats suggèrent que la fréquence du voisinage n’influence pas la mémorisation des mots (Exp. 1). En revanche, la densité du voisinage a un effet inhibiteur dans les tâches de reconnaissance mnésique (Exp. 2-3) notamment lorsque les mots sont peu imageables (Exp. 3). Cet effet de densité du voisinage varie selon les compétences langagières (Exp. 2) et selon l’âge (Exp. 3). Puis, nous avons étudié l’influence de la valence émotionnelle des mots lors de leur mémorisation (Exp. 4-6). Un effet facilitateur de la valence a été obtenu dans les tâches de rappel et de reconnaissance mnésique chez les adultes jeunes et âgés (Exp. 4). L’imageabilité des mots influence les effets de valence émotionnelle chez les adultes jeunes. Une préférence pour les mots positifs imageables a notamment été montrée sur les performances de rappel (Exp. 5) et de reconnaissance mnésique (Exp. 6). Enfin, l’effet de la valence du voisinage orthographique a été testé (Exp.7 ; 9). Les données ont indiqué un effet de la valence du voisinage dans les tâches de rappel (Exp. 7 ; 9) et de reconnaissance (Exp. 7) qui varie selon l’âge (Exp. 9). Des estimations de familiarité et d’imageabilité (Etude 8) recueillies auprès de 1238 adultes d’âge différent (18-85 ans) pour les 1286 mots de la base EMA (Gobin et al., 2017) ont montré que les relations entre ces variables et les caractéristiques émotionnelles des mots étaient modifiées selon l’âge. Les résultats sont interprétés au sein d’une approche combinant les modèles de reconnaissance visuelle de mots de type Activation Interactive aux modèles de mémoire à doubles processus. |