Voiture et effet de serre, qui faire payer ?
Autor: | Darbéra, Richard |
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Přispěvatelé: | Bordignon, Frédérique, Réseaux, Institutions, Territoires (RIT), Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2006 |
Předmět: | |
Zdroj: | Transports Transports, Editions techniques et économiques, 2006, pp.377-381 |
Popis: | National audience; Pour atteindre ses objectif de lutte contre l'effet de serre en matière d'émissions des voitures neuves, l'Union Européenne a choisi en 1998 de s'en remettre aux engagements pris par les constructeurs automobiles présents sur le marché, soit une réduction de près de 25 % en moyenne des émissions de CO2 en dix ans. L'analyse de l'évolution des modèles produits montre que ces engagements ne seront probablement pas tenus. Dans les années 1980, les États-Unis ont obtenu une réduction de près de 50 % en moins de 15 ans grâce au système CAFE (Corporate Average Fuel Economy) de normes moyennes imposées. Assorti de droits négociables ce système présente de nombreux avantages sur les autres politiques envisagées. Dans sa version simple, une telle politique entraînerait nécessairement une redistribution des cartes entre constructeurs. Pour les consommateurs, si les prix actuels du pétrole se maintenaient, ce qui est probable, le coût serait négligeable, voire négatif, en moyenne. Mais en moyenne seulement, car il y aurait là aussi une redistribution des cartes. Les acheteurs de voitures économes seraient largement gagnants au détriment des amateurs de grosses voitures. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |