Les ports de l'Afrique romaine : structures et représentations
Autor: | Corinne Boulinguez |
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Přispěvatelé: | Boulinguez, Corinne |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2023 |
Předmět: | |
Zdroj: | HAL |
Popis: | Our survey lists the Roman ports that were built in all the African provinces, from the Atlantic coasts (Mauretania Tingitana) to the « Altars of the Philenes » in the Gulf of Syrtes (Tripolitania) and this, from the fall of Carthage in 146 B.C., with the catch of this one by the Vandals in 439 A.D. It is based on an important corpus of sources, which brings together literary and geographical texts, archaeological, iconographic and epigraphic data. The fertility of the territory of Roman Africa, already known in the Archaic period, contributed to the development of Mediterranean maritime trade, especially that which was bound for Rome. Also, the question of the development of the African coast in Roman times arises, both from a structural and functional point of view, as does that of the Phoenician-Punic maritime heritage. Our work seeks to define the Roman port by a study of ancient and modern terminology, while taking into account its natural environment, its maritime space and its trade network. African ports have completely original port infrastructures. The specificity of Roman port architecture, in its technical aspects or in the design of its facilities, is evident, as shown by the typology of maritime infrastructures (piers, quays, harbor basins, slipways) and that of land infrastructures (lighthouses, storage buildings, buildings related to the stewardship of the voyage), which complete the port capacity. This first synthesis on the Roman ports of Africa proposes a spatio-temporal distribution of the sites and their activities, as well as a better knowledge of their actors. It strives to put Roman Africa and its port networks back at the heart of the Mediterranean maritime world. Notre enquête répertorie les ports romains qui ont été édifiés dans l’ensemble des provinces africaines, des côtes atlantiques (Maurétanie Tingitane) aux « autels des Philènes » dans le golfe des Syrtes (Tripolitaine) et ce, de la chute de Carthage en 146 av. J.-C., à la prise de celle-ci par les Vandales en 439 apr. J.-C. Elle s’appuie sur un important corpus de sources, qui réunit des textes littéraires et géographiques, des données archéologiques, iconographiques et épigraphiques. La fertilité du territoire de l’Afrique romaine, déjà connue à l’époque archaïque, a contribué au développement du commerce maritime méditerranéen, notamment à celui qui était à destination de Rome. Aussi, la question de l’aménagement du littoral africain à l’époque romaine se pose, tant du point de vue structurel que du point de vue fonctionnel, tout comme celle de l’héritage maritime phénico-punique. Notre travail s’attache à définir le port romain par une étude de la terminologie antique et moderne, tout en prenant en compte son environnement naturel, son espace maritime et son réseau d’échanges. Les ports africains présentent des infrastructures portuaires tout à fait originales. La spécificité de l’architecture portuaire romaine, dans ses aspects techniques ou dans la conception de ses installations, est manifeste, comme le montre la typologie des infrastructures maritimes (jetées, quais, bassins portuaires, cales) et celle des infrastructures terrestres (phares, édifices de stockage, bâtiments liés à l’intendance du voyage), qui complètent la capacité portuaire. Cette première synthèse sur les ports romains d’Afrique propose une répartition spatio-temporelle des sites et de leurs activités, ainsi qu’une meilleure connaissance de ses acteurs. Elle s’efforce de replacer l’Afrique romaine et ses réseaux portuaires au cœur du monde maritime méditerranéen. |
Databáze: | OpenAIRE |
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