Sarrewerden, le long de la RD 8 : un établissement fossoyé de La Tène finale en Alsace Bossue

Autor: Féliu, Clément, Olmer, Fabienne, Schneider, Nathalie, Clerc, Patrick, Jodry, Florent, Durand, Frédérique, Guthmann, Émilie, Courel, Blandine, Schaeffer, Philippe, Adam, Pierre
Přispěvatelé: Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée - Europe (ARCHIMEDE), Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Chimie de Strasbourg, Université de Strasbourg (UNISTRA)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Inrap
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: [Rapport de recherche] Inrap. 2015
Popis: Une centaine de structures a été mise au jour ; elles permettent de documenter trois phases d’occupation du Hallstatt, de La Tène finale et de l’époque moderne. La première, d’une densité assez faible, est datée du Hallstatt. Elle est caractérisée par quelques fosses et des trous de poteau qui dessinent le plan d’un bâtiment. La dernière correspond à des aménagements liés à la mise en culture de la parcelle au cours des derniers siècles, entre autres une série de fosses de plantations alignées parallèlement à la pente.L’occupation la plus importante est datée de La Tène finale (LT D1b-D2a). Elle consiste en un établissement rural de La Tène finale délimité par un fossé d’enclos, au tracé rectiligne, dont seul un angle a été dégagé. L’intérieur du site comportait trois bâtiments de différentes tailles, dont le plus grand semble avoir connu plusieurs réfections. Une quatrième construction se développe vers le nord, en dehors de l’enclos et de la parcelle décapée. Le mobilier mis au jour indique le statut élevé de cet établissement dans la campagne gauloise. Trois fibules, une amulette en bronze, deux monnaies ont été découvertes et l’étude d’un lot important d’amphores italiques a été réalisée. En effet, plus de 400 individus ont été dénombrés. La grande majorité d’entre eux portent les stigmates caractéristiques de destruction, généralement mise en relation avec les banquets : cols sabrés, anses détachées, fonds découpés. La répartition des amphores dans le fossé d’enclos rattache ce site aux occupations de la fin de l’époque gauloise connues pour avoir abrité des pratiques ritualisées liées à la consommation massive de vin.
Databáze: OpenAIRE