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SHREVE, Gregory. Bilingualism and translation. Handbook of Translation Studies, 2012, vol. 3, p. 1-6. Traduction de Damien Rocher.; La réalisation d’une traduction mobilise tout un ensemble de ressources cognitives. Pour reprendre le vocabulaire traditionnellement utilisé en traductologie, ces ressources cognitives mises en jeu dans la traduction constituent des aspects de la compétence en traduction. Ce terme de compétence représente ce que tout traducteur doit connaître (et donc apprendre). D’un point de vue psychologique, la compétence en traduction désigne la connaissance, issue de tout un éventail de domaines cognitifs, qui est acquise, stockée et organisée dans la mémoire à long terme (MLT) du traducteur.La question de la structure de la compétence traductionnelle constitue une thématique de recherche importante en traductologie, à laquelle se sont attelés bon nombre de spécialistes du domaine. Wilss (1976 : 120) définit la compétence en traduction comme l’union de trois compétences partielles : la compétence réceptive dans la langue source (lecture et compréhension), la compétence productive dans la langue cible (écriture) et la super-compétence, c'est-à-dire l’aptitude à faire passer un message du système linguistique de la culture source à celui de la culture cible. Sans entreprendre une énumération de toutes les façons possibles de diviser la compétence traductionnelle, la plupart des approches partent du principe que « savoir traduire » signifie, a minima, posséder une connaissance linguistique de la L1 et de la L2, c’est-à-dire être bilingue. |