Přispěvatelé: |
Cités, Territoires, Environnement et Sociétés (CITERES), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours, Ingénierie du Projet en Aménagement Paysage et Environnement (IPAPE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours, Chercheur indépendant, contrat PLGN, Agence de l'Eau Loire Bretagne, Etablissement Public Loire, FEDER, Université de Tours, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours (UT), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours (UT) |
Popis: |
La grande alose est une espèce de poisson migrateur anadrome constituant une ressource halieutique. Dans la partie moyenne du bassin de la Loire, une technique patrimoniale de pêche des aloses est régulièrement utilisée, celle-ci, passive, permet d'appréhender le déroulement de la migration des géniteurs. Les données d'effort de pêche, les nombres de poissons capturés, couplées à des échantillonnages des caractéristiques des poissons sur plusieurs pêcheries permettent l'élaboration d'un indice annuel d'abondance des cohortes. L'évolution de cet indice, sur deux portions de Loire, l'une à l'aval de confluence avec la Vienne et l'autre à l'amont de cette confluence est analysée au regard de variables environnementales thermiques, hydrologiques et de continuité écologique. Sur l'ensemble de la période d'étude, de 1984 à 2010, les abondances des cohortes d'aloses ne peuvent être reliées à aucun des paramètres thermiques ou hydrologiques retenus. Si l'analyse de l'abondance est conduite en identifiant deux périodes, avant et après des travaux de continuité écologique, il est alors possible de reconnaître deux modes de fonctionnement des populations d'aloses avec une forte augmentation (x2 à x4) des indices d'abondance consécutive aux travaux. Pour la partie de Loire, en aval de la confluence avec la Vienne, l'abondance avant les travaux d'arasement du barrage de Maisons Rouges sur la Vienne) est conditionnée au dépassement d'un débit seuil, le quantile C90 de la Vienne, qui permettait alors un effacement des obstacles. Les aloses utilisaient des zones de reproduction fonctionnelles et ceci permettait un recrutement élevé de géniteurs. Après 1998, suite à l'arasement en 1998 du barrage de Maisons Rouges (244km de la mer), associé à l'équipement en passes à poissons sur les axes Creuse et Vienne, l'abondance des cohortes est liée aux variations de débit de la Vienne sur la saison de migration des géniteurs et non plus à un débit seuil. Pour la partie Loire en amont de la confluence avec la Vienne, les mêmes processus sont observés en lien avec le réaménagement de la passe à poissons de Vichy (650 km de la mer). |