Observer pour comprendre les interactions de la biodiversité avec les pratiques agricoles : premiers résultats de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité
Autor: | Porcher, Emmanuelle, Vermeersch, R.L, Billaud, Olivier, Pinard, C. |
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Přispěvatelé: | Centre d'Ecologie et des Sciences de la COnservation (CESCO), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), DGPE, Bureau du changement climatique et de la biodiversité, Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt (DGAL-SDQPV) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2019 |
Předmět: | |
Zdroj: | Innovations Agronomiques Innovations Agronomiques, INRAE, 2019, 75, pp.125-136 |
ISSN: | 1958-5853 |
Popis: | Ce numéro est constitué d’articles issus du colloque « Biodiversité et durabilité des agricultures » qui s’est tenu à Paris le 11 avril 2019; Alors que l’agriculture et la biodiversité sont en interrelation forte, il n’existait pas jusque récemment desuivi de biodiversité ciblant les espaces agricoles. L’Observatoire Agricole de la Biodiversité (OAB) a étélancé en 2011 à l’initiative du ministère de l’agriculture. L’OAB est le premier projet national impliquantdes agriculteurs dans l'observation de la biodiversité, grâce à des protocoles simples mais standardisésde suivi de quatre groupes importants pour l’agriculture. L’OAB a un double objectif : (1) scientifique,pour mieux comprendre les relations entre pratiques et biodiversité, et documenter des tendancestemporelles de la biodiversité et (2) de sensibilisation, comme outil de recherche de réponsestechniques pour les agriculteurs. Entre 2011 et 2018, les agriculteurs participants ont effectué desobservations dans 2770 parcelles. Les premiers résultats permettent de retrouver des effets bienconnus des pratiques sur la biodiversité, mais surtout de détecter des premières tendances temporellesaprès seulement huit années de suivi. Par exemple les abeilles solitaires déclinent en général, saufdans les parcelles avec des pratiques peu intensives. L’OAB doit désormais monter en puissance, avecdavantage d’observateurs et de protocoles, afin de confirmer ces tendances et d’identifier des pratiquesvertueuses pour la conservation de la biodiversité dans les espaces agricoles. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |