Caractérisation chimique des huiles essentielles de 4 plantes aromatiques de Côte d'Ivoire : Artabotrys insignis, Artabotrys jollyanus, Beilschmiedia mannii et Dacryodes klaineana. République de Côte d'Ivoire Union -Discipline -Travail

Autor: Gooré, Stéphane Gervais
Přispěvatelé: Université Nangui Abrogoua, Université Nangui Abrogoua (Abidjan), M. BEKRO Yves-Alain, Professeur (UNA), M. TOMI Félix, Professeur (Université de Corse)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Chimie analytique. Université Nangui Abrogoua (Abidjan), 2017. Français
Popis: Ce travail est issu de la collaboration entre le Laboratoire de Chimie Bio-Organique et de Substances Naturelles (LCBOSN) de l’Université Nangui Abrogoua et l’équipe "Chimie et Biomasse" de l’Unité Mixte de Recherches de l’Université de Corse associée au CNRS (UMR 6134) "Sciences pour l’environnement" (SPE). Son objectif est une contribution à la valorisation des plantes aromatiques de Côte d’ivoire. Il a consisté à la caractérisation de quatre plantes de Côte d’Ivoire à travers la composition chimique de leurs huiles essentielles. Différentes techniques chromatographiques et spectroscopiques ont été mises en oeuvre, en particulier la RMN 13C des mélanges, méthode mise au point et développée par l’équipe « Chimie et Biomasse ».Les potentialités de cette méthode ont permis l’identification et la quantification d’un composé thermosensible majoritaire, le germacrène A dans l’huile essentielle de feuilles d’Artabotrys insignis.Par ailleurs, le suivi de l’évolution de la composition chimique des HE de feuilles et d’écorces de tige d’Artabotrys jollyanus sur une période de 12 mois a révélé une homogénéité qualitative de ces HE qui sont dominées par des sesquiterpènes (plus de 80% de la composition chimique). Ces HE ont montré un faible pouvoir antioxydant vis-à-vis du DPPH.Ensuite, la caractérisation des HE extraites de différents organes de Beilschmiedia mannii a été réalisée. L’HE d’écorce de racines s’est révélée riche en sesquiterpènes avec comme composés majoritaires, le (E)-nérolidol, le cis-α-bergamotène et le β-barbatène. L’étude de 8 échantillons d’HE d’écorces de tronc a montré divers profils chromatographiques dominés soit des monoterpènes (δ-3-carène, myrcène) soit des sesquiterpènes ((E)-nérolidol, cis-α-bergamotène et β-bisabolène). Une grande variabilité chimique qualitative et quantitative de l’HE de feuilles a été prouvée au moyen de l’ACP et de la CHA réalisées sur 45 échantillons. Sept groupes de composition chimique ont été ainsi mis en évidence. Les composés qui les caractérisent sont : le δ-3-carène, l’α-phellandrène et le myrcène ; le (E)-β-ocimène ; le β-bisabolène ; le (E)-β-caryophyllène et α-humulène ; l’α-copaène ; l’α-pinène ; le myrcène.Enfin, nous avons menés des investigations sur les HE extraites d’écorce de racine, d’écorce de tronc et de feuilles de Dacryodes klaineana. Des similitudes ont été observées dans la composition chimique des HE d’écorces de racine et de tronc. Ces HE, riches en composés monoterpéniques, sont dominés par l’α- et/ou le β-pinène. L’étude statistique sur un ensemble de 51 échantillons d’HE d’écorces de troncs montre trois groupes homogènes de composition chimique. Le premier groupe est dominé par l’α-pinène, le second par le couple α-/β-pinène et le troisième groupe est caractérisé par l’association α-pinène/β-pinène/limonène. L’HE de feuilles, par contre, s’est montrée extrêmement variable dans sa composition chimique. L’étude statistique menée sur 30 échantillons de cette HE a mis en évidence une grande variabilité à la fois quantitative et qualitative. Il a été possible de dégager trois groupes sur la base des composés majoritaires qui sont soit des monoterpènes oléfiniques : terpinolène, myrcène, (Z) et (E)-β-ocimènes, soit des sesquiterpènes oléfiniques : (E)-β-caryophyllène, trans-α-bergamotène, isodaucène et α-humulène. Ces groupes sont néanmoins difficilement caractérisables par un ou plusieurs composés chimiques. Cette dernière étude souligne la difficulté à caractériser cette HE et la nécessité d’un échantillonnage plus large avant de pouvoir envisager la valorisation.; This work is the result of the collaboration between the Laboratory of Bio-Organic Chemistry and Natural Substances (LCBOSN) of the University Nangui Abrogoua and the team "Chemistry and Biomass" of the Joint Research Unit of the University of Corsica associated with the CNRS (UMR 6134) "Sciences for the environment" (SPE). Its objective was a contribution to the valorization of the aromatic plants from Côte d’Ivoire. It consisted of the characterization of four ivorian plants through the chemical composition of their essential oils. For this purpose, various chromatographic and spectroscopic techniques have been implemented, in particular the 13C NMR of the mixtures, a method elaborated and developed by the team "Chemistry and Biomass".The potentialities of this method allowed the identification and quantification of a major thermosensitive compound, germacrene A in the essential oil of leaves of Artabotrys insignis.Moreover, monitoring the evolution of the chemical composition of the EOs of Artabotrys jollyanus leaves and stem bark over a 12-month period revealed a qualitative homogeneity of these EOs which were dominated by sesquiterpenes (more than 80% of the chemical composition). These EOs showed low antioxidant potency towards DPPH.Then, the characterization of the EOs extracted from different organs of Beilschmiedia mannii was carried out. The EO of root bark was rich in sesquiterpenes with (E)-nerolidol, cis-α-bergamotene and β-barbatene as major components. The study of 8 samples of EO from trunk bark showed various chromatographic profiles dominated by either monoterpenes (δ-3-carene, myrcene) or sesquiterpenes ((E)-nerolidol, cis-α-bergamotene and β-bisabolene). By the means of statistical analysis (PCA and hierarchical clustering), the leaves EOs showed a high qualitative and quantitative chemical variability. Seven groups of chemical composition were thus highlighted. The specific compounds of these different groups were: δ-3-carene, α-phellandrene and myrcene; (E)-β-ocimene; β-bisabolene; (E)-β-caryophyllene and α-humulene; α-copaene; α-pinene; myrcene.Finally, we investigated the EOs extracted from root bark, trunk bark and leaves of Dacryodes klaineana. We observed similarities in the chemical composition of the EOs of root and trunk bark. These EOs, rich in monoterpenic compounds, were dominated by α- and/or β-pinene. The statistical survey, led on 51 trunk barks EO samples showed three homogeneous groups of chemical composition. The first group was dominated by α-pinene, the second by α- and β-pinene and the third group was characterized by the association α-pinene/β-pinene/limonene. On the other hand, the leaves EO has been extremely variable in its chemical composition. The statistical study carried out on 30 samples of this EO showed a great quantitative and qualitative variability. It has been possible to highlight three groups on the basis of the major components which were either olefinic monoterpenes: terpinolene, myrcene, (Z) and (E)-β-ocimenes, or olefinic sesquiterpenes: (E)-β-caryophyllene, trans-α-bergamotene, isodaucene and α-humulene. Nevertheless, these groups were so difficult to characterize by the means of one or more chemical compounds. This final study underlined the difficulty of characterizing this EO and the need for a wider sampling before considering the valorization.
Databáze: OpenAIRE