Coq formalization of digital filter algorithms computed using finite precision arithmetic

Autor: Gallois-Wong, Diane
Přispěvatelé: Laboratoire Méthodes Formelles (LMF), Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-CentraleSupélec-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay (ENS Paris Saclay), Université Paris-Saclay, Sylvie Boldo, Thibault Hilaire, Formally Verified Programs, Certified Tools and Numerical Computations (TOCCATA), Inria Saclay - Ile de France, Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-Laboratoire Méthodes Formelles (LMF), Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-CentraleSupélec-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay (ENS Paris Saclay)-CentraleSupélec-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay (ENS Paris Saclay)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Traitement du signal et de l'image [eess.SP]. Université Paris-Saclay, 2021. Français. ⟨NNT : 2021UPASG016⟩
Popis: Digital filters have numerous applications, from telecommunications to aerospace. To be used in practice, a filter needs to be implemented using finite precision (floating- or fixed-point arithmetic). Resulting rounding errors may become especially problematic in embedded systems: tight time, space, and energy constraints mean that we often need to cut into the precision of computations, in order to improve their efficiency. Moreover, digital filter programs are strongly iterative: rounding errors may propagate and accumulate through many successive iterations. As some of the application domains are critical, I study rounding errors in digital filter algorithms using formal methods to provide stronger guaranties. More specifically, I use Coq, a proof assistant that ensures the correctness of this numerical behavior analysis. I aim at providing certified error bounds over the difference between outputs from an implemented filter (computed using finite precision) and from the original model filter (theoretically defined with exact operations). Another goal is to guarantee that no catastrophic behavior (such as unexpected overflows) will occur. Using Coq, I define linear time-invariant (LTI) digital filters in time domain. I formalize a universal form called SIF: any LTI filter algorithm may be expressed as a SIF while retaining its numerical behavior. I then prove the error filters theorem and the Worst-Case Peak Gain theorem. These two theorems allow us to analyze the numerical behavior of the filter described by a given SIF. This analysis also involves the sum-of-products algorithm used during the computation of the filter. Therefore, I formalize several sum-of-products algorithms, that offer various trade-offs between output precision and computation speed. This includes a new algorithm whose output is correctly rounded-to-nearest. I also formalize modular overflows, and prove that one of the previous sum-of-products algorithms remains correct even when such overflows are taken into account.; Les filtres numériques sont utilisés dans de nombreux domaines, des télécommunications à l'aérospatiale. En pratique, ces filtres sont calculés sur machine en précision finie (virgule flottante ou virgule fixe). Les erreurs d'arrondi résultantes peuvent être particulièrement problématiques dans les systèmes embarqués. En effet, de fortes contraintes énergétiques et spatiales peuvent amener à privilégier l'efficacité des calculs, souvent au détriment de leur précision. De plus, les algorithmes de filtres enchaînent de nombreux calculs, au cours desquels les erreurs d'arrondi se propagent et risquent de s'accumuler. Comme certains domaines d'application sont critiques, j'analyse les erreurs d'arrondi dans les algorithmes de filtre en utilisant l'assistant de preuve Coq. Il s'agit d'un logiciel qui garantit formellement que cette analyse est correcte. Un premier objectif est d'obtenir des bornes certifiées sur la différence entre les valeurs produites par un filtre implémenté (calculé en précision finie) et par le filtre modèle initial (défini par des calculs théoriques exacts). Un second objectif est de garantir l'absence de comportement catastrophique comme un dépassement de capacité supérieur imprévu. Je définis en Coq les filtres numériques linéaires invariants dans le temps (LTI), considérés dans le domaine temporel. Je formalise une forme universelle appelée la SIF, à laquelle on peut ramener n'importe quel algorithme de filtre LTI sans modifier ses propriétés numériques. Je prouve ensuite le théorème des filtres d'erreurs et le théorème du Worst-Case Peak Gain, qui sont deux théorèmes essentiels à l'analyse numérique d'un filtre sous forme de SIF. Par ailleurs, cette analyse dépend aussi de l'algorithme de somme de produits utilisé dans l'implémentation. Je formalise donc plusieurs algorithmes de somme de produits offrant différents compromis entre précision du résultat et vitesse de calcul, dont un algorithme original correctement arrondi au plus proche. Je définis également en Coq les dépassements de capacité supérieurs modulaires, afin de prouver la correction d'un de ces algorithmes même en présence de tels dépassements de capacité.
Databáze: OpenAIRE