Essais de restauration d'une espèce alluviale pionnière sur l'Isère : la petite massette (Typha minima Hoppe), dans le cadre de mesures compensatoires

Autor: Popoff, N., Buisson, Marie-Françoise, Jaunatre, Renaud, Dedonder, E., Evette, André
Přispěvatelé: Laboratoire des EcoSystèmes et des Sociétés en Montagne (UR LESSEM), Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019]), ELEGIA GROUPE GRENOBLE FRA, Partenaires IRSTEA, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), ARBRE HAIE FORET VOREPPE FRA, Irstea Publications, Migration
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Colloque REVER 10 « Restaurer ou Reconquérir »
Colloque REVER 10 « Restaurer ou Reconquérir », Mar 2019, Paris, France. pp.1, 2019
Popis: National audience; La petite massette (Typha minima Hoppe) est une espèce clonale, colonisant les habitats pionniers des cours d'eau montagnards. Un déclin très important de ses populations, estimé à 85% dans l'arc alpin, fut observé au cours du siècle dernier. Les populations les plus importantes qui persistent en France, sont localisées sur quelques cours d'eau alpins comme la Durance, l'Arve et l'Isère où les enjeux de conservation de l'espèce sont très forts. L'Isère abrite d'importantes populations de petite massette, et présente un risque de crue historique qui menace la vallée du Grésivaudan et une partie de la métropole Grenobloise. Ce risque majeur est à l'origine du projet « Isère amont », initié en 2004, et mis en place entre les communes de Pontcharra et Grenoble. Les trois objectifs de ce projet sont : la protection des populations contre les crues, l'aménagement des berges pour le loisir, ainsi que la restauration des connexions écologiques et des milieux naturels. Une partie des travaux du projet, tel que l'arasement des bancs, impacte les populations naturelles de petite massette. Ces impacts font donc l'objet de mesures compensatoires dans le cadre d'une dérogation au titre des espèces protégées, afin de restaurer les populations de petite massette initialement présentes en 2008, avant les travaux. Dans le but d'améliorer les protocoles de restauration de l'espèce, depuis 2013, des essais de réimplantations de petite massette ont été mis en oeuvre sur différents sites, avec différentes modalités : hauteur de réimplantation, biomasse introduite, présence de végétation accompagnatrice et type de berge. Il s'agit ici de présenter dans un premier temps les travaux réalisés dans le cadre du projet « Isère amont » sur la restauration des connexions et des milieux naturels, puis dans un second temps de montrer les résultats issus de l'analyse du suivi pluriannuel des populations réimplantées.
Databáze: OpenAIRE