Dynamique de la croissance racinaire en prairie permanente pâturée par des bovins

Autor: Bartout, Axel
Přispěvatelé: UR 0874 Unité de recherche sur l'Ecosystème Prairial, Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Unité de recherche sur l'Ecosystème Prairial (UREP)-Ecologie des Forêts, Prairies et milieux Aquatiques (EFPA), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Autres régions du monde. UFR Sciences et Technologies., France. Université Blaise Pascal (Clermont Ferrand 2) (UBP), FRA., Frédérique Louault - Nathalie Vassal, Catherine Picon Cochard
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2014
Předmět:
Zdroj: Dynamique de la croissance racinaire en prairie permanente pâturée par des bovins, UFR Sciences et Technologies(2014)
Milieux et Changements globaux. 2014
Popis: Dans un contexte de changement global, les écosystèmes prairiaux sont de plus en plus reconnus pour leur multifonctionnalité et la diversité de services qu’ils proposent. Parmi ces services, le stockage du carbone dans les sols passe, entre autre, par la décomposition des racines du couvert végétal en place. La production de nouvelles racines peut alors influer sur cette capacité de stockage. Peu étudiée jusqu’alors, nous avons cherché à comprendre la production racinaire en prairie permanente et l’effet que pouvait avoir le pâturage sur sa dynamique. Pour cela, nous avons estimé, par la méthode « ingrowth-core », la production racinaire dans une prairie permanente de moyenne montagne dans le Massif Central français à travers trois traitements : non pâturé (Ab), intensité de pâturage faible (Bo-) et intensité de pâturage élevée (Bo+). Les résultats que nous avons obtenus sur une période de sept mois (à partir de décembre 2013) ont montré une production précoce en sortie d’hiver avec un pic de production en fin de printemps, qui pourrait correspondre à une acquisition de nutriments. L’observation de l’évolution de la production racinaire en fonction de la température moyenne nous laisse penser que la température régulerait la production racinaire en début de saison, avant que les plantes du couvert n’allouent leurs ressources, en fin de printemps, vers les parties aériennes pour le développement de l’appareil reproducteur. Par ailleurs, nous avons constaté que le niveau de pâturage avait une influence sur la composition botanique des couverts. Les parcelles Bo+ apparaissent comme celles ayant le pic de production racinaire le plus précoce. Nous pensons que cette précocité est liée à la précocité de reproduction des espèces propres à ce traitement et à la faible présence de litière au sol en début de saison (pouvant retarder le démarrage de la végétation en parcelles Ab). Aucune différence significative de production n’a été observée sur l’ensemble de la saison pour les différents traitements, malgré une tendance de production inférieure pour le traitement Ab. L’analyse morphologique des racines n’a pas indiqué de différences significatives entre traitements. Les traits aériens sont eux significativement différents entre traitements mais ne permettent pas d’expliquer des variations de production racinaire.
Databáze: OpenAIRE