Du caricatural dans l'art du XX e siècle

Autor: Tillier, Bertrand
Přispěvatelé: Centre Georges Chevrier. Ordre et désordre dans l'histoire des sociétés (UMR5605) (CGC), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Bourgogne (UB)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: Perspective-la revue de l'INHA : actualités de la recherche en histoire de l'art
Perspective-la revue de l'INHA : actualités de la recherche en histoire de l'art, Institut national d'histoire de l'art / A. Colin, 2009, pp.538-558. ⟨10.4000/perspective.1266⟩
ISSN: 1777-7852
2269-7721
DOI: 10.4000/perspective.1266⟩
Popis: International audience; Despite being increasingly widely disseminated, twentieth-century caricature has only recently been integrated into art history’s scope of study. It was long considered biased and utilitarian, unrewarding and regressive, and lacking in artistic worth. Cultural historians, sociologists, anthropologists, political scientists, and semiologists were therefore the first to make use of caricature as an archival source or document, but without studying its graphic structure or its symbolic vocabulary. Over the past twenty years, however, and in keeping with approaches first developed by Ernst Gombrich, Ernst Kris, Werner Hofmann and Michel Melot, a number of studies have appeared on twentieth-century caricature and its mechanisms and uses viewed from the standpoint of esthetics. In keeping with postmodernist thought, it is now necessary to evaluate the formal and expressive vocabulary adopted by artists according to a dual process of transference and deterritorialization, independently of caricature’s initial humoristic and polemical functions.; L’histoire de l’art n’a que tardivement intégré la caricature du xxe siècle dans son champ d’étude, en dépit de sa diffusion croissante. Cet objet a longtemps passé pour partisan et utilitaire, ingrat et régressif, sans grande valeur artistique. Les historiens – des sensibilités et de la culture –, les sociologues, les anthropologues, les politistes et les sémiologues ont donc été les premiers à l’interroger comme archive ou document, mais sans toujours s’intéresser à sa structure graphique ou à son imaginaire symbolique. Depuis une vingtaine d’années, dans la lignée des approches initiées par Ernst Gombrich, Ernst Kris, Werner Hofmann ou Michel Melot, des travaux sont consacrés à la caricature du xxe siècle, à ses mécanismes et ses fonctions d’usage, dans une perspective esthétique. En écho aux propositions post-modernes, il convient désormais d’en évaluer le langage formel et expressif qu’adoptent les artistes, selon un double processus de translation et de déterritorialisation, indépendamment de ses vocations comiques et polémiques initiales.
Databáze: OpenAIRE