La neuro-justice : entre ombre et lumière
Autor: | LARRIEU, Peggy |
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Přispěvatelé: | Centre de Droit Economique (CDE), Aix Marseille Université (AMU), Espace Ethique d'Ile de France, Espace Ethique Region Ile de France |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: | |
Zdroj: | Les cahiers de l'espace éthique Imagerie cérébrale : enjeux épistémologiques, éthiques et politiques Imagerie cérébrale : enjeux épistémologiques, éthiques et politiques, Espace Ethique d'Ile de France, Dec 2017, Paris, Fondation Maison des Sciences de l'homme, France. pp.66-69 |
Popis: | N°7 "Les cahiers de l'espace éthique" accessible en suivant ce lien : http://www.espace-ethique.org/sites/default/files/180917_cahier_7-web.pdfRéflexions, concertations et propositions tirées du workshop organisé le 8 décembre 2017 à la Maison Suger (Fondation Maison des sciences de l’homme) par l'Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France en partenariat avec le programme Imageries du Vivant, le laboratoire d'excellence Distalz et la Fondation maison des sciences de l'homme.Sous la direction de Arnaud Cachia, Léo Coutellec, Jonas Gaillard, Emmanuel Hirsch, Paul-Loup Weil-Dubuc; International audience; Dans un numéro spécial de revue consacré à l’imagerie cérébrale, il importe d’inclure aussi, ne serait-ce que furtivement, la question de la « neuro-justice», grande absente du débat actuel sur la bioéthique. Le néologisme désigne les applications des sciences du cerveau dans le domaine judiciaire, plus particulièrement en matière pénale. Depuis quelques années, les tribunaux de différents pays s’appuient sur des données neuroscientifiques pour disculper ou, plus rarement, pour confondre des personnes accusées de crimes graves. En France, la loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique est venue autoriser l’emploi des techniques d’imagerie cérébrale à l’occasion d’expertises judiciaires. Désormais, l’article 16-14 du Code civil autorise un magistrat à mandater un expert en neurosciences afin qu’il évalue la véracité des dires d’un suspect ou d’un témoin, le degré de responsabilité pénale d’un coupable ou les risques de récidive. Cette expertise peut prendre la forme d’une analyse de l’activité électrique et/ou hémodynamique de certaines zones cérébrales pendant que l’individu répond, par exemple, à un interrogatoire. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |