Intégration des concentrations métalliques dissoutes lors d’un évènement hydrologique transitoire sur le Rhône : cas des opérations de gestion sédimentaires
Autor: | Bretier, M., Dabrin, A., Panay, J., Le Bescond, C., Grisot, G., Dherret, L., Bessueille-Barbier, F., Coquery, Marina |
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Přispěvatelé: | Milieux aquatiques, écologie et pollutions (UR MALY), Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Institut des Sciences Analytiques (ISA), Institut de Chimie du CNRS (INC)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2016 |
Předmět: | |
Zdroj: | 25ème Réunion des Sciences de la Terre (RST) 25ème Réunion des Sciences de la Terre (RST), Oct 2016, Caen, France. pp.1 |
Popis: | National audience; Le Rhône est un des plus grands fleuves français dont il est primordial d’assurer la gestion. C’est une ressource en eau de grande envergure équipée de multiples aménagements permettant la navigation et la production d’électricité. L’Arve est un affluent torrentiel à l’amont du Rhône qui transporte chaque année de 1 à 3 millions de m3 de sédiments. Annuellement, environ 0,5 millions de m3 de sédiments est piégé en amont des barrages suisses de Verbois et Chancy-Pougny. Cette accumulation au cours du temps justifie de conduire régulièrement des opérations de gestion sédimentaire afin de limiter la sédimentation en amont des réservoirs suisses et de prévenir l’aggravation des risques d’inondations de la ville de Genève dus à l’exhaussement du lit. Lors des précédentes opérations, en 2012, le suivi de la qualité des matières en suspension (MES) avait montré que les teneurs en mercure (Hg) n’étaient pas modifiées, alors qu’une légère augmentation en arsenic (As) avait été notée. Cependant, aucun suivi n’avait été effectué dans la fraction dissoute, bien que la remobilisation des stocks sédimentaires en amont des barrages représente un relargage potentiel de contaminants vers la phase dissoute. Dans ce contexte, et dans le cadre de l’Observatoire des Sédiments du Rhône, nous avons mis en place une méthodologie spécifique pour échantillonner les contaminants inorganiques des fractions dissoute et particulaire lors de cet évènement transitoire (20-31 mai 2016). Pour cela, nous avons déployé 3 types d’échantillonneurs intégratifs passifs de type DGT (Diffusive Gradient in Thin films) dans le but de mesurer des concentrations labiles moyennées dans le temps pour les métaux cationiques (Cd, Ni, Pb, Zn, Ni), As et Hg. Le déploiement des DGT a été effectué avant, pendant et après l’évènement afin d’établir un état initial et d’identifier un retour aux conditions naturelles. Grâce à trois stations positionnées le long du continuum fluvial (Pougny, Seyssel et Jons), les flux d’eau et de particules ont été suivis depuis l’aval du barrage de Chancy-Pougny jusqu’à l’amont de Lyon, ce qui a permis d’identifier des phénomènes d’atténuation durant cet évènement hydrologique extrême. De plus, afin d’évaluer la réactivité des contaminants, un suivi régulier a été effectué de façon ponctuelle et intégrée (piège à particules) pour mesurer les teneurs en contaminants inorganiques, éléments majeurs et carbone organique dans les fractions particulaire et dissoute. Nous avons mesuré des teneurs en MES de l’ordre de 4 g/L à l’amont (Pougny et Seyssel) et de 0,5 g/L à l’aval à Jons. Cette forte augmentation des teneurs en MES a été accompagnée d’une hausse des concentrations en ions ammonium, forme réduite de l’azote indiquant donc un changement des conditions redox. Ces modifications sont possiblement à l’origine d’un relargage des contaminants inorganiques vers la fraction labile, mis en évidence par les mesures par DGT. |
Databáze: | OpenAIRE |
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