Is it possible to minimize nitrogen pollution in permanent grassland by selecting the best timing for manure spreading?

Autor: Anne-Isabelle Graux, Romain Lardy, Vincent Manneville, Pascal Carrère
Přispěvatelé: UR 0874 Unité de recherche sur l'Ecosystème Prairial, Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Unité de recherche sur l'Ecosystème Prairial (UREP)-Ecologie des Forêts, Prairies et milieux Aquatiques (EFPA), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Institut de l'élevage (IDELE)
Předmět:
Zdroj: HAL
Fourrages
Fourrages, Association Française pour la Production Fourragère, 2013, pp.149-158
ISSN: 0429-2766
Popis: National audience; As part of the national programme recently implemented for reducing water pollution, the lixiviation of nitrogen in the soil of permanent grassland was modelized based on the different utilizations of grass and dates for manure spreading (in the autumn and in the winter), in 3 pedoclimatic conditions. In order to minimize nitrogen lixiviation, the banning period for manure spreading should apply from the beginning of October (especially in areas where the weather is warm and humid in the autumn). If manure spreading was banned as early as September, emissions of nitrous oxide and ammonia would also be reduced. Risks for the environment remain moderate for manure and effluents containing low levels of nitrogen.; En relation avec le nouveau programme d’action national mis en oeuvre pour réduire la pollution des eaux, la lixiviation du nitrate sous prairie permanente a été modélisée pour différents modes d’exploitation de l’herbe et dates d’épandage (en automne et hiver), dans 3 situations pédoclimatiques. Afin de limiter le transfert du nitrate vers l’eau, il serait préférable de faire débuter dès octobre la période d’interdiction de l’épandage des lisiers, en particulier dans les régions humides et chaudes en automne (nitrification des formes ammoniacales). En interdisant les épandages dès septembre, les émissions d’oxyde nitreux et d’ammoniac seraient également réduites. A contrario, l’épandage de fumier de bovins et d’effluents peu chargés s’accompagne de risques modérés pour l’environnement.
Databáze: OpenAIRE