Vers une optimisation de l'exploitation des eaux souterraines du bassin versant crayeux de l'Avre (Somme)
Autor: | Arnaud, Luc, Amraoui, Nadia |
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Přispěvatelé: | Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) (BRGM), Comité Français d'Hydrogéologie |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: | |
Zdroj: | 22èmes journées techniques du Comité Français d’Hydrogéologie de l’Association Internationale des Hydrogéologues. « Hydrogéologie de la craie » Le Havre, mai 2018 22èmes journées techniques du Comité Français d’Hydrogéologie de l’Association Internationale des Hydrogéologues. « Hydrogéologie de la craie » Le Havre, mai 2018, Comité Français d'Hydrogéologie, May 2018, Le Havre, France |
ISSN: | 1989-2012 |
Popis: | International audience; Depuis plus d'une décennie, le bassin de l'Avre connait des tensions quantitatives sur la ressource en eau liées, d'une part, à une succession d'années sèches avec un faible taux de recharge et, d'autre part, à une forte pression agricole. Afin de mieux gérer cette ressource et tester des solutions d'adaptation, le modèle hydrodynamique du bassin de la Somme, développé par le BRGM suite aux crues de 2001, a été adapté et consolidé pour mieux restituer sur une longue période (1989-2012) l'évolution du niveau de la nappe de la craie en étiage et le débit des cours d'eau qui la drainent. Ce modèle a ensuite été utilisé pour évaluer l'intérêt de reculer / moduler les prélèvements des forages proches de l'Avre et de ses affluents dans le but de restituer du débit aux cours d'eau en période d'étiage. Les différents scénarios testés montrent qu'un déplacement des forages agricoles situés à moins d'un kilomètre du cours d'eau ou qu'une modulation des prélèvements AEP en fond de vallées peuvent permettre des gains de débit significatifs. L'approche par modélisation spatialisée a, par ailleurs, permis de cibler les secteurs où une action serait à privilégier. En revanche, dans le cas du déplacement des forages agricoles, l'arrêt des pompages à la fin de la campagne d'irrigation est suivi d'une légère dégradation des débits de l'Avre. Le recul des forages s'accompagne, en effet, d'une diminution des flux d'eau souterraine en provenance des plateaux. Une telle alternative pourrait, par conséquent, ne pas s'avérer pertinente lorsque les débits minimums de l'Avre sont observés après la période d'irrigation (années type 2011 et 2012). En définitive, le travail réalisé apporte aux acteurs locaux un éclairage nouveau sur la gestion quantitative de la ressource en eau du bassin de l'Avre. |
Databáze: | OpenAIRE |
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