Autor: |
Olivier, Jean-Marc |
Přispěvatelé: |
France, Amériques, Espagne – Sociétés, pouvoirs, acteurs (FRAMESPA), Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), CTHS, Olivier, Jean-Marc |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2004 |
Předmět: |
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Zdroj: |
CTHS. COMITÉ DES TRAVAUX HISTORIQUES ET SCIENTIFIQUES (CTHS), pp.608, 2004 |
Popis: |
Version allégée d'une thèse soutenue en 1998 devant l'université Lumière-Lyon 2; Entre 1780 et 1914, les paysans pluri-actifs du haut Jura réussissent une industrialisation douce fondée sur l'énergie hydraulique et le travail à domicile. Très attachés à leurs pâturages fraîchement défrichés et libérés de la mainmorte, ils refusent l'exode rural vers les grandes agglomérations lointaines.Leur appartenance à l'arc jurassien du fer et les contraintes de l'autarcie hivernale les ouvrent à la culture technique. Ainsi, trois cycles proto-industriels successifs se développent : la clouterie (fin XVIIIe siècle-début XIXe siècle), l'horlogerie (1820-1880) et la lunetterie (1860-1914).Cette réussite s'explique par l'efficacité du système de production éclaté, ou établissage, et par la pérennité des circuits commerciaux méditerranéens hérités de l'exportation des fromages. A partir des années 1880, les lunettes moréziennes, légères et bon marché, sont exportées dans le monde entier. La dynamique de cette réussite est sociale. La pluri-activité agro-horlogère puis agro-lunetière proroge l'équilibre entre les hommes et la terre tout en créant un vivier de petits entrepreneurs ruraux. Cette autre voie vers la société industrielle n'est pas unique, les couteliers de Thiers et les horlogers suisses l'expérimentent également avec succès. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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