Objet, raison d’être et praxis : les coopératives et le commun au secours de l’entreprise ?

Autor: Pastier, Kévin, Silva, François
Přispěvatelé: Dispositifs d'Information et de Communication à l'Ère du Numérique - Paris Île-de-France (DICEN-IDF), Université Paris Nanterre (UPN)-Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM)-Université Gustave Eiffel, Kedge Business School (Kedge BS), Université Paris Nanterre (UPN)-Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM), HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-Université Gustave Eiffel, BRUNA, Maria Giuseppina, HESAM Université (HESAM)-HESAM Université (HESAM)-Université Gustave Eiffel
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Management & Sciences Sociales
Management & Sciences Sociales, Humanisme & Gestion, 2020, Entreprise : le pouvoir des parties prenantes en question ?, pp.4-17
Management & Sciences Sociales, 2020, Entreprise : le pouvoir des parties prenantes en question ?, 27, pp.4-17
Popis: The Corporate Social Responsibility (CSR) and the stakeholders’approaches prevent to create a new conception of the firm theory. They are still based on an individualist and contractual paradigm where the shareholders’value remains central. Besides, the society is not yet included in the firm theory. However, we demonstrate that the current workers co-operatives manage to propose a different conception of the relation corporation/firm/society. We suggest to use the theory of commons as the theorical basis for a collective and democratic conception of the firm which disrupts the purpose andpractices of the firm.
En partant des derniers projets de loi en France proposant une (re)définition juridique de l’entreprise, nous montrons que le courant de la responsabilité sociale de l’entreprise et l’approche des parties-prenantes n’ont pas pu accompagner la rupture nécessaire de notre conception moderne de l’entreprise. Prise au piège d’une conception individualiste et contractualiste, celle-ci est restée sous la domination d’une valeur actionnariale et séparée de la société. Cependant, en partant des coopératives contemporaines (SCOP et SCIC), nous montrons que celles-ci nous permettent d’entrouvrir une nouvelle conception de l’entreprise par un repositionnement de l’entreprise vis-à-vis de la société juridique et une inscription dans et pour la société. Nous proposons alors la théorie des communs comme socle théorique pour un renouvellement conceptuel de l’entreprise. Dans ce sens, nous montrons comment l’entreprise peut (doit ?) devenir une organisation collective et démocratique bouleversant de fait nos conceptions de l’objet, la praxis et la raison d’être des entreprises modernes.
Databáze: OpenAIRE