Autor: |
Puel, Olivia, Ardouin, Stéphane, Balvay, Philippe, Baudrand, Marie-Noëlle, Genty, Thomas, Hofmann, Étienne, Leroy, Eric, Mège, Clémence, Tronchere, Hervé, Ybard, Charlotte |
Přispěvatelé: |
Archéologie et Archéométrie (ArAr), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2), Service archéologique de la ville de Lyon, Mairie de Lyon, Laboratoire de génie des procédés - environnement - agroalimentaire (GEPEA), Institut Universitaire de Technologie - Nantes (IUT Nantes), Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Université de Nantes - UFR des Sciences et des Techniques (UN UFR ST), Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Institut Universitaire de Technologie Saint-Nazaire (IUT Saint-Nazaire), Université de Nantes (UN)-Ecole Polytechnique de l'Université de Nantes (EPUN), Université de Nantes (UN)-Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bretagne Loire (UBL)-IMT Atlantique Bretagne-Pays de la Loire (IMT Atlantique), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Universitaire de Technologie - La Roche-sur-Yon (IUT La Roche-sur-Yon), Université de Nantes (UN), Chercheur indépendant, Service archéologique de la Ville de Lyon, Service Régional de l'archéologie Rhône-Alpes |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2017 |
Předmět: |
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Zdroj: |
[Rapport de recherche] 69382 2212192, Service archéologique de la Ville de Lyon; Service Régional de l'archéologie Rhône-Alpes. 2017 |
Popis: |
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon.À la suite du diagnostic menée dans les bâtiments localisés au sud de la chapelle de l’hôtel-Dieu, La fouille des caves du bâtiment G, qui borde au nord la cour de la Chaufferie, a été réalisée en avril 2016. Elle a permis de mettre en évidence des structures du haut Empire et de l’époque moderne, mais aucun vestige attribuable à la fin de l’Antiquité ou au Moyen Âge. Sur toute l’emprise de la fouille a été mis au jour le terrain naturel, ponctuellement surmonté par des remblais anthropiques ou des niveaux de fréquentation, mais surtout entaillé par des nombreux fossés et par une importante dépression, colmatée par des remblais artificiels, qui témoignent de la nécessité de juguler l’activité persistance des chenaux de tressage du Rhône au moment de l’installation humaine. Il existait vraisemblablement un site d’occupation à proximité immédiate. Cette fréquentation, ponctuelle et opportuniste, s’inscrit dans le Haut Empire ; elle coexiste avec des occupations importantes, en particulier une vaste domus fouillée dans la cour de la Caufferie, en 2011, sous la direction d’É. Bertrand, et de probables entrepôts, fouillés dans la cour Saint-Martin, en 2016, sous la direction de S. Ardouin et de Ph. Dessaint. Les vestiges datés de l’époque moderne sont des structures enterrées (puits, fosses d’aisance) qui doivent être mis en relation avec le quartier d’habitation du Bourgchanin. Ils appartiennent à la partie centrale de propriétés déjà documentées lors de la fouille de la cour de la Chaufferie ; ils permettent d’avoir une vision plus large des maisons qui bordaient la rue de la Triperie, devenue par la suite la rue Serpillère, et qui étaient fréquemment remaniées (agrandissement, réunion ou, au contraire, subdivision), comme l’attestent à la fois les sources d’archives, étudiées par C. Ducourthial, et les vestiges archéologiques. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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