Estimate of adult women with female genital mutilation living in France

Autor: Lesclingand, Marie, Andro, Armelle, Lombart, Théo
Přispěvatelé: Unite de recherche migrations et sociétés (URMIS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR205, Centre de recherches de l'Institut de Démographie de l'Université Paris 1 (CRIDUP), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1), Aix Marseille Université (AMU), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR205-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS), Université Côte d'Azur (UCA)-Université Côte d'Azur (UCA)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR205-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Panthéon-Sorbonne (UP1)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Bulletin d'épidémiologie hebdomadaire
Bulletin d'épidémiologie hebdomadaire, INVS, 2019
Bulletin d'épidémiologie hebdomadaire, 2019, 21
ISSN: 1953-8030
Popis: National audience; In 2016, 200 million women worldwide have undergone some form of female genital mutilation (FGM). While these practices are historically more widespread on the African continent, they are now observed in other regions of the world, including European immigration countries. Thus, in France, a first indirect estimate considered that about 60,000 adult women had undergone some form of FGM in the mid-2000s. The objective of this article is to update these data based on the latest available surveys and by integrating risks observed in the context of migration for women born in France to parents from “high-risk countries” (“second generations”). Applying the extrapolation method, we estimate that approximately 125,000 adult women with FGM lived in France in the early 2010s. This increase in the space of 10 years is explained both by the feminization of the migrant population and by the ageing of the “second generations”. However, the inherent limitations of these indirect estimation methods, which lead to estimation biases, should lead to the implementation of collection tools that allow direct and regular measurement of this practice in a migratory context.; Aujourd’hui dans le monde, 200 millions de femmes ont subi une forme de mutilation génitale féminine (MGF). Si ces pratiques sont historiquement plus répandues sur le continent africain, on les observe aujourd’hui dans d’autres régions du monde, dont les pays européens d’immigration. Ainsi, en France, au milieu des années 2000, une première mesure indirecte estimait qu’environ 60 000 femmes adultes avaient subi une forme de MGF. L’objectif de cet article est d’actualiser cette estimation à partir des dernières enquêtes disponibles et en intégrant des risques observés en contexte migratoire pour les femmes nées en France de parents originaires de « pays à risque » (les « deuxièmes générations »). En appliquant la méthode d’extrapolation, nous estimons qu’au début des années 2010, environ 125 000 femmes adultes « mutilées » vivaient en France. Cette augmentation en l’espace de 10 ans s’explique à la fois par la féminisation de la population migrante et par le vieillissement des « deuxièmes générations ». Cependant, les limites inhérentes à ces méthodes indirectes et qui induisent des biais d’estimation devraient conduire à la mise en place d’outils de collecte permettant une mesure directe et régulière de cette pratique dans les contextes migratoires.
Databáze: OpenAIRE