Enseignement des langues à l'université : quelle demande construit-on en amont ?
Autor: | ar Rouz, David |
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Přispěvatelé: | Linguistique, Ingénierie, Didactique des Langues (LIDILE), Université de Rennes 2 (UR2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES), Christian Tremblay |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: |
high school
enseignement primaire et secondaire enseignement supérieur language teaching close languages langues de proximité [SHS]Humanities and Social Sciences language policy demande de langues politique linguistique enseignement des langues [SHS.LANGUE]Humanities and Social Sciences/Linguistics primary and secondary school language demand |
Zdroj: | Gouvernance linguistique des universités et établissements de l'enseignement supérieur Gouvernance linguistique des universités et établissements de l'enseignement supérieur, Nov 2018, Paris, France Gouvernance linguistique des universités et de l'enseignement supérieur Christian Tremblay. Gouvernance linguistique des universités et de l'enseignement supérieur, A paraître |
Popis: | International audience; En Langues étrangères appliquées (LEA), les étudiants travaillent au moins l’anglais et une autre langue. Nous constatons bien souvent que, s’ils connaissent à peu près l’anglais, notamment par leur appétence pour les séries et jeux vidéo, il n’en va pas de même pour l’autre langue. On note aussi un intérêt marqué pour les langues asiatiques, qu’ils ne peuvent avoir le plus souvent que comme troisième langue. Ces constats peuvent poser de nombreuses questions ; nous tâcherons surtout de traiter celle de la construction bien en amont d’une demande de langues où l’anglais demeure très majoritaire.Les préconisations seront ainsi de :1.désacraliser l’anglais en cessant de le rendre obligatoire au primaire au profit d’une découverte de différentes langues, voire en l’interdisant en 6e pour le rendre obligatoire seulement en 4e, ce qui a déjà été suggéré par des universitaires et des intellectuels ;2.favoriser l’enseignement des langues de proximité (langues régionales, celles des pays limitrophes) ;3.encourager les interventions dialoguées de linguistes auprès des enseignants du primaire et du secondaire, auprès des couples multilingues, des familles de migrants pour valoriser toutes les langues parlées sur le territoire et pouvoir leur donner place dans la société, notamment dans les universités ;4.créer une section CNU « LEA et traduction » pour en finir avec l’idéologie du monolinguisme (fût-il d’une langue seconde !) ;5.communiquer sur le fonds Pascal et l’augmenter pour prendre également en charge la location de matériel afin d’éviter les colloques entièrement en anglais et aussi de favoriser la créativité des chercheurs dans beaucoup d’autres langues ;6.désacraliser le français en autorisant la délivrance du niveau C2 pour les langues de France et aussi décomplexer les Français dans leur apprentissage d’autres langues. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |