Problematics of bonds in Hugh MacDiarmid's poetry

Autor: Duchateau , Béatrice
Přispěvatelé: Centre Interlangues - Texte, Image, Langage ( TIL ), Université de Bourgogne ( UB ), Université Bourgogne Franche-Comté, Sylvie Crinquand, Françoise Bort, STAR, ABES, Centre Interlangues - Texte, Image, Langage (TIL), Université de Bourgogne (UB)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Linguistique. Université Bourgogne Franche-Comté, 2017. Français. 〈NNT : 2017UBFCH004〉
Linguistique. Université Bourgogne Franche-Comté, 2017. Français. ⟨NNT : 2017UBFCH004⟩
Popis: Hugh MacDiarmid is considered the most important Scottish poet of the 20th century. He is mostly celebrated for the Scots lyrics he wrote in the 1920s and his long poem A Drunk Man Looks at the Thistle, published in 1926. Because of their fragmentation, the poems of the Thirties, most of which were part of the unpublished project Mature Art, and In Memoriam James Joyce (1955), have not attracted the same critical attention. However, they represent the culmination of a very complex stylistic crisis that this study offers to analyse thanks to the question of bonds, especially problematic bonds. The poetry portrays humanity torn by social division, treason and death, but it deals with loss too, with a fundamental and founding loss for modern men: the loss of God, the embodiment of transcendent otherness. A diachronic analysis of the poems reveals how the transformation of MacDiarmid’s poetry may be understood as a rupture with the divine and as a process of secularisation. From A Drunk Man, the enunciator, the intertextual methods and the rhythm of the poetry change so as to allow the emergence of materialist lists and catalogues. Thanks to immanent terms and to the imitation of the infinite form of the pibroch, the poems display a post-Christian philosophy that abandons the concept of ending but retains that of end (aim). Humanity and poetry are still turned towards an immanent form of otherness, though one which they cannot reach. Finally, despite the pain caused by a never-ending quest for meaning, poetic writing makes serenity possible through the appearance of a vital existential option: sharing.
Hugh MacDiarmid est considéré comme le poète écossais le plus important du XXᵉ siècle. Il est surtout célébré pour les poèmes lyriques écrits en scots dans les années Vingt et le poème A Drunk Man Looks at the Thistle, paru en 1926. Les poèmes des années Trente, pour la plupart issus du projet non publié Mature Art, ainsi que In Memoriam James Joyce (1955), ont rarement suscité le même intérêt de la part des critiques à cause de leur caractère fragmentaire. Pourtant, ils représentent l’aboutissement d’une crise stylistique complexe que cette étude se propose d’analyser à travers la question du lien, en particulier du lien problématique. L’œuvre complète dresse le portrait d’une humanité déchirée par les divisions sociales, la trahison et la mort mais évoque aussi une perte, une perte fondamentale et fondatrice de la modernité : la perte de l’altérité transcendante désignée par la figure de Dieu. Une analyse diachronique des poèmes révèle comment l’évolution de l’œuvre poétique de MacDiarmid peut être conçue comme une rupture avec le divin, comme un processus de sécularisation et de déthéologisation. À partir de A Drunk Man, l’instance d’énonciation, les pratiques intertextuelles, et le rythme de l’œuvre se métamorphosent pour permettre l’avènement de listes et de catalogues matérialistes. Grâce à un lexique de l’immanence et grâce à l’imitation de la forme infinie du pibroch, les poèmes dévoilent une philosophie post-chrétienne qui abandonne le principe de fin mais conserve celui de finalité. Les hommes et la poésie demeurent tournés vers une altérité immanente, qu’ils ne peuvent toutefois pas atteindre. Finalement, malgré la souffrance causée par une quête du sens jamais achevée, l’option existentielle du partage dans la nature s’unit au partage que seule l’écriture poétique rend possible, pour inscrire l’œuvre dans la plénitude.
Databáze: OpenAIRE