Chancelade (24) Abbaye - Restauration de l'abbatiale, phase II

Autor: Rochet, Quentin, Cécile, Giraud, Gary, Magali, Joly, Virginie, Colombier-Gougouzian, Aline, Bosc-Zanardo, Bruno
Přispěvatelé: Archéologie et Archéométrie (ArAr), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2), Archeodunum, Rochet, Quentin
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: [Rapport de recherche] Archeodunum. 2019
Popis: L’aménagement d’une rampe d’accès PMR et la transformation du parvis de l’abbaye de Chancelade ont amené le service régional de l’archéologie à prescrire une fouille préventive qui a eu lieu sur une durée de trois semaines au mois d’octobre 2017.Abbaye de chanoines réguliers de Saint-Augustin, fondée vers 1120, le site de Chancelade est aujourd’hui encore occupé par une communauté religieuse. L’abbaye a fait l’objet de plusieurs fouilles préventives depuis le début du xxie s, une opération d’archéologie du bâti dirigée par Fabrice Mandon (Atemporelle) était d’ailleurs en cours sur le logis de l’abbé lors de la présente opération.Un premier sondage, ouvert à l’extérieur le long du mur gouttereau sud de la nef jusqu’au bras du transept, a mis au jour une dizaine de sépultures regroupées contre le mur ouest. Le niveau d’apparition des sépultures, relativement haut par rapport à la porte actuelle du bras du transept, permet d’envisager un changement tardif des circulations dans cet espace. Quatre sépultures se distinguent particulièrement, elles sont constituées d’un coffrage en pierre de taille lié au mortier de chaux. À l’intérieur (fond, parois et couverture), les faces des blocs montrent une taille au ciseau particulièrement soignée, tandis que les faces externes étaient seulement dégrossies à la broche. Le bloc situé à la tête d’un individu portait en outre une croix en bas-relief, inscrite dans un cercle. Un petit vase en verre a été retrouvé en dépôt dans une autre de ces sépultures. Les éléments mis aux jours permettent d’envisager une datation entre le xiiie et le xve s, bien que l’étude anthropologique et la datation des sépultures par 14C soient encore en cours.Le second sondage, ouvert sur le parvis de l’abbatiale, avait pour but d’identifier les aménagements hydrauliques associés à une « fontaine » encore visible sur la place. Il a mis au jour un dispositif composé d’une première citerne en pierre de taille alimentant un aqueduc, daté par le mobilier céramique des xiiie-xve s. L’aqueduc présente une profondeur de 1,20 m pour une largeur de 0,75 m. L’ensemble est composé de pierres de taille liées par un mortier de chaux et couvert par des dalles monumentales. Ce dispositif a été impacté par un second aqueduc de dimensions plus modestes, construit à la fin de la période moderne pour alimenter un lavoir situé à proximité. D’autres transformations, consécutives au réaménagement de la place et à l’installation d’une pompe probablement au xixe s., ont également pu être observées.
Databáze: OpenAIRE