Les îlots de vieillissement forestiers sont-ils des outils efficaces de conservation de la biodiversité ?
Autor: | Percel, G., Parmain, G., Laroche, Fabien, Bouget, Christophe |
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Přispěvatelé: | Ecosystèmes forestiers (UR EFNO), Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2016 |
Předmět: | |
Zdroj: | 18e Colloque Biologie de l'Insecte 18e Colloque Biologie de l'Insecte, Jun 2016, Tours, France. pp.1, 2016 |
Popis: | National audience; Une sylviculture intensive peut simplifier la structure, la composition et la dynamique forestière, notamment en occultant les vieux peuplements et en réduisant la densité de bois mort et de dendro-microhabitats. Dans ce contexte, soustraire des zones forestières à l’exploitation peut préserver la biodiversité associée. Néanmoins, ces zones représentent un manque à gagner conséquent pour le gestionnaire forestier. Afin de concilier des objectifs de production et de conservation de la biodiversité, des structures de protection temporaires, appelées îlots de vieillissement, ont été proposées et récemment mises en place dans les forêts publiques françaises (Instruction ONF « Biodiversité » 2009). Ces peuplements bénéficient d’un cycle sylvicole prolongé, mais sont exploités avant leur effondrement. L’efficacité de cette mesure pour la biodiversité est controversée. L’objectif de cette étude est d’analyser (i) l’effet de l’extension du cycle sylvicole sur les caractéristiques structurelles de chênaies matures et (ii) l’impact de ces éventuelles modifications sur les assemblages de coléoptères du bois mort (i.e. saproxyliques). En allongeant le cycle de futaie régulière de la chênaie atlantique d’une durée de 2 aménagements (50 ans), les arbres matures grossiront en moyenne en diamètre de 70 à 80 cm (DBH) d’après le taux d’accroissement annuel. La proportion d’arbres de diamètre supérieur à 80cm a été choisie pour traduire l’effet dendrométrique d’un allongement du cycle de 50 ans. Dans 11 massifs du nord de la France, nous avons sélectionné 27 futaies régulières de chêne avec des densités croissantes (0 à 100%) de très gros arbres (DBH > 80cm). La diversité des coléoptères saproxyliques et les caractéristiques environnementales (bois mort, densité et diversité des dendro-microhabitats et ouverture du milieu) de 81 placettes de 1ha ont été mesurées. Nos résultats démontrent qu’une telle extension du cycle sylvicole n’affecte significativement ni les conditions d’habitat, ni la biodiversité des insectes saproxyliques. |
Databáze: | OpenAIRE |
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