Autor: |
Gougou, Florent |
Přispěvatelé: |
Sciences Po (Sciences Po), Centre d'études européennes et de politique comparée (Sciences Po, CNRS) (CEE), Sciences Po (Sciences Po)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Sciences Po Paris, Nonna Mayer, Centre d'études européennes et de politique comparée (CEE) |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2012 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Science politique. Sciences Po Paris, 2012. Français |
Popis: |
This PhD thesis aims at contributing to a better understanding of political change in France and Germany since 1945 by analyzing transformations in the vote of a particular social group: the working-class. Based on survey and election results data, it defends an approach that focuses on change in both the cleavage structures and the issues shaping the political competition. Rejecting the assumption that the working-class is naturally inclined to vote for the left-wing parties, it shows that the working-class voting behaviour depends on the nature of the conflicts that are promoted by political elites. It analyses the dealignment of the working-class in both countries (from the 1960s in Germany, from the end of the 1970s in Germany) and the realignments that occurred since the beginning of the 1980s. Within this framework, it emphasizes the crucial impact of generational replacement: working-class people who vote for right-wing parties or abstain from voting today are not the same than working-class people who voted for left-wing parties yesterday. Finally, it underlines the existence of contextual dynamics and local anchorage of cleavage structures beyond the changes identified in national election studies.; Cette thèse vise à progresser dans la compréhension des transformations du paysage politique en France et en Allemagne depuis 1945 en analysant les changements du vote d’un groupe social particulier : les ouvriers. Basée sur l’utilisation conjointe de données d’enquête par sondage et de résultats électoraux, elle défend une approche du vote des ouvriers centrée sur la transformation des structures de clivages et sur le changement des enjeux dominant le jeu politique. Rejetant l’idée d’un vote naturel des ouvriers pour les partis de gauche issus du mouvement socialiste, elle montre que l’expression électorale des ouvriers est liée à la nature des lignes de conflit qui sont politisées par les responsables politiques. Elle analyse en détail la dynamique de désalignement qui a touché les ouvriers dans les deux pays (dès les années 1960 en Allemagne, à partir de la fin des années 1970 en France) puis revient sur les logiques de redéploiement du vote ouvrier depuis le début des années 1980. Dans ce cadre, elle insiste sur le rôle moteur du renouvellement des générations : ce ne sont pas les mêmes ouvriers qui votaient hier massivement pour les partis de gauche et qui votent aujourd’hui pour les partis de droite ou s’abstiennent. Enfin, elle identifie un ensemble de logiques contextuelles au-delà des principales dynamiques mises en évidence grâce aux enquêtes électorales nationales. De la sorte, elle souligne l’existence d’une dynamique locale des clivages et rappelle que tous les conflits sociaux s’articulent dans des territoires. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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