Rex Fundator. Les interventions royales dans les collèges universitaires de Paris, Oxford et Cambridge (XIVe-XVe siècle)

Autor: Kouamé, Thierry
Přispěvatelé: Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Corinne Péneau, Kouamé, Thierry
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: History of Universities
Itinéraires du savoir de l'Italie à la Scandinavie (Xe-XVIe siècle). Études offertes à Élisabeth Mornet, Paris, 2009.
Corinne Péneau. Itinéraires du savoir de l'Italie à la Scandinavie (Xe-XVIe siècle). Études offertes à Élisabeth Mornet, Paris, 2009., 25 (1), Publications de la Sorbonne, p. 231-253, 2009, Histoire ancienne et médiévale, 99
Popis: Le texte intégral tient compte des additions et corrections de la version anglaise de cet article : " Rex Fundator. Royal interventions in university colleges : Paris, Oxford, Cambridge (fourteenth-fifteenth centuries) ", History of Universities, 25/1 (2010), p. 1-25.; International audience; La fin du Moyen Âge voit la multiplication de l'interventionnisme royal dans les universités de Paris, Oxford et Cambridge par le biais de fondations, de cofondations et de refondations de collèges séculiers. La mise en parallèle de ces interventions dévoile le rapport d'imitation, sinon de concurrence, qui pouvait exister entre les deux couronnes rivales. L'initiative revient aux souverains anglais, qui réalisent leurs premières cofondations de collèges dès le début du XIVe siècle. Mais cette politique est suivie de près par les rois de France, qui déploient, dès le milieu du siècle, un interventionnisme spécifique à l'égard des collèges parisiens, faisant passer plusieurs de ces établissements sous le contrôle direct de l'administration royale. Au-delà des différences de contextes et de méthodes, l'étude des fondations royales dans les collèges de Paris, Oxford et Cambridge permet surtout de montrer que ces interventions répondaient, en France comme en Angleterre, au même souci de créer un lien organique entre le souverain et l'université, bien que les modalités de cette relation aient été parfaitement contraires de part et d'autre de la Manche.
Databáze: OpenAIRE