Le Chemin de Paris à Larchant (77)
Autor: | Marie Laroche, Aurelie Ajas, Benjamin Bapst, Sophie Binder, Jean-Baptiste Caverne, Julie Morin-Rivat, Régis Picavet, Nina Parisot, Eric Thirault, Françoise Toulemonde |
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Přispěvatelé: | Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Paléotime, Unité GRFMN, Laboratoire de Foresterie tropicale et subtropicale, Gembloux Agro-Bio Tech [Gembloux], Université de Liège-Université de Liège, Université Lumière - Lyon 2 (UL2), Archéologies et Sciences de l'Antiquité (ArScAn), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université Paris Nanterre (UPN)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2016 |
Předmět: | |
Zdroj: | [Rapport de recherche] Paléotime. 2016 HAL |
Popis: | La fouille d’archéologie préventive réalisée sur «le Chemin de Paris» à Larchant fait suite au projet d’agrandissement de la carrière de Bonnevault (Silbeco France). Nous sommes dans le cas d’une occupation dites de plateau avec une pente en direction du sud-est. Deux zones de fouille ont été ouvertes : la zone 1 marquée par un replat et la zone 2 distante d’environ 200 m et située dans la partie haute de la pente.Deux époques ont été identifiées à Larchant : le Néolithique final et le Hallstatt D. De plus, quelques vestiges antiques résultent de l’occupation d’une villa gallo-romaine présente au nord-ouest du terrain, au-delà de l’emprise de fouille. Le site associe épandage de mobilier et structure en creux. Mais de façon générale, l’état de conservation des vestiges dépend de sa position dans la pente. En effet, les plus fortes concentrations de mobilier et les structures en creux les mieux conservées ont été localisées en zone 1, dans le secteur du replat qui a moins souffert des colluvionnements. Au-delà de ce replat les vestiges sont très arasés.« Le Chemin de Paris » offre donc une vision très succincte des différentes occupations. Pour le Néolithique, la majorité des vestiges sont en zone avec de rares lambeau du sol initial préservés. Ils se caractérisent par un mobilier homogène, reposant sur un même niveau et principalement en position à plat. La céramique, très fragmentaire en générale, y est mieux conservée. Cependant, ces niveaux d’occupation ne sont conservés que sur quelques m² et ne permettent pas de définir une organisation de l’espace occupé. Au-delà de ces petites zones, le mobilier apparaît à tous les niveaux, côtoyant des artefacts résiduels antiques. Deux fosses et un trou de poteau découverts au sein du replat ont livré un matériel du Néolithique final. Toutes les autres structures sont trop arasées pour permettre de définir leur fonction et leur chronologie.L’érosion, les colluvionnements, et les labours ne permettent pas de définir l’extension de l’implantation humaine durant la première moitié du IIIè millénaire avant notre ère. Par contre des hypothèses sur les activités pratiquées sur le site ont pu être émises à partir des artefacts : taille du silex, filage, agriculture...La zone 2 est fortement érodée avec quelques éléments du Néolithique final découverts uniquement sous la semelle de labour. Leur présence implique deux hypothèses : soit l’occupation est totalement détruite et témoigne d’une étendue importante du site néolithique rejoignant les deux zones, soit une seconde occupation, indépendante de la première, se développe non loin de la zone 2, probablement plus au sud-ouest si nous tenons compte du pendage du terrain. Tous ces vestiges se placent dans l’étape 1 du Néolithique final (2900-2450 avant J.-C. ; Salanova et al. 2011). L’attribution chronologique est confirmée par une datation C14 dans la fosse ST17 : 2870-2615 Cal. B.C. (à 89,7 % de probabilité). Enfin, les artefacts diagnostics, du mobilier céramique en particulier, témoignent d’une affiliation du site avec le groupe du Gord qui évolue dans une large partie orientale du Bassin Parisien.Pour l’occupation protohistorique, elle n’est constituée que d’un seul silo découvert en limite nord-ouest de la zone 2. Il est de grande dimension et à servi de zone de rejets détritiques. Le mobilier céramique attribue les artefacts au Hallstatt D. Il n’y a aucun autre indice protohistorique sur le reste du site. Il est donc fort probable que ce silo soit en retrait par rapport à une implantation humaine protohistorique se développe en dehors de l’emprise de fouille.En conclusion, malgré une vision très ponctuelle de l’occupation préhistorique, « Le Chemin de Paris » est donc un des rares sites de plateau de fin du Néolithique dans le Bassin Parisien qui associe épandage de mobilier et structure en creux. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |