L'exode des populations bas-normandes au cours de l'été 1944
Autor: | Laisney-Launay , Valérie, Crhq |
---|---|
Přispěvatelé: | Centre de recherche d'histoire quantitative ( CRHQ ), Centre National de la Recherche Scientifique ( CNRS ) -Université de Caen Normandie ( UNICAEN ), Normandie Université ( NU ) -Normandie Université ( NU ), Lecerf, Carine, Centre de recherche d'histoire quantitative (CRHQ), Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2005 |
Předmět: | |
Zdroj: | Caen : CRHQ-CNRS, 302 p., 2005 CRHQ-CNRS, 302 p., 2005 |
Popis: | (Collection : Seconde Guerre mondiale, n°4) - ISBN : 2-9519438-8-1; Le 6 juin 1944, avec le Débarquement, commence la Libération de la France. Pendant les trois mois de la bataille de Normandie, avant de connaître le soulagement apporté par cette libération, les Bas-Normand éprouvent des souffrances multiples. Les bombardements des communes, l'intensité des combats, mais surtout les ordres d'évacuation allemands amènent des milliers d'entre eux à partir. Ce long exode est retracé dans ce livre pour la première fois. Puisant dans de nombreux témoignages, l'auteur évoque la progression difficile, les aléas multiples, la fatigue immense, l'incertitude pesante alors que l'aviation alliée bombarde les voies de communication, provoquant toujours la panique et souvent la mort dans les colonnes de réfugiés. Dans le Calvados et la Manche, la population est livrée à elle-même. La rupture des communications empêche toute organisation d'ampleur de l'exode. Membres du Secours national et de la Croix-rouge, conseillers municipaux ou préfets, habitants des zones traversées tentent ici ou là de soulager la souffrance et de venir en aide à la population sur les routes. Plus loin, dans l'Orne notamment, une organisation se met petit à petit en place sous l'égide du SIPEG (Service interministériel de protection contre les événements de la guerre). Face aux flux énormes de l'exode c'est toujours plus au sud que les réfugiés sont acheminés, jusque dans le Haute-Vienne, la Creuse ou la Corrèze. Début août, avec l'avance rapide des Alliés, les flux tarissent. Tandis que le GPRF (Gouvernement provisoire de la République française) découvre tardivement cet exode massif, les réfugiés, sans attendre les autorisations, commencent à rentrer. Ils retrouvent une région sinistrée, leur logement détruit, dégradé, pillé. Il faut désormais reconstruire. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |