L'Italie est faite, il reste à faire l'italien ! » Considérations sur la querelle entre G.I. Ascoli et A. Manzoni sur la « force centrifuge » et la « force centripète » de la langue italienne

Autor: Magni, Stefano
Přispěvatelé: Magni, Stefano, Centre Aixois d'Etudes Romanes (CAER), Aix Marseille Université (AMU)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Italies
Italies, 2022, XXVI, pp.61-74
ISSN: 1275-7519
2108-6540
Popis: Au lendemain de l'unification politique de la péninsule, les Italiens n'avaient pas une langue commune. Le taux d'analphabètes était très élevé et le pourcentage d'italophones très faible. Face à cette situation dramatique, le Gouvernement italien promut l'action d'une commission ministérielle. A. Manzoni, qui dirigeait ce projet, décida de prendre des mesures visant à stimuler dans les autres régions la diffusion du florentin parlé. À l'encontre de ce projet, culturellement artificiel, le linguiste G.I. Ascoli attaqua l'aspect factice de ce programme linguistique, proposant un modèle de développement spontané et homogène de la langue comme aboutissement naturel de la rencontre des dialectes.
Au lendemain de l'unification politique de la péninsule, les Italiens n'avaient pas une langue commune. Le taux d'analphabètes était très élevé et le pourcentage d'italophones très faible. Face à cette situation dramatique, le Gouvernement italien promut l'action d'une commission ministérielle. A. Manzoni, qui dirigeait ce projet, décida de prendre des mesures visant à stimuler dans les autres régions la diffusion du florentin parlé. À l'encontre de ce projet, culturellement artificiel, le linguiste G.I. Ascoli attaqua l'aspect factice de ce programme linguistique, proposant un modèle de développement spontané et homogène de la langue comme aboutissement naturel de la rencontre des dialectes. Riassunto: All'indomani dell'unificazione politica della penisola, gli Italiani non avevano una lingua comune. Il tasso di analfabetismo era molto alto e la percentuale di italofoni molto bassa. Di fronte a questa tragica situazione, il Governo italiano promosse l'azione di una commissione ministeriale. A. Manzoni, che dirigeva tale progetto, decise di prendere misure mirate a stimolare, nelle altre regioni, la diffusione del fiorentino parlato. Si oppose a questo progetto, giudicato artificiale dal punto di vista culturale, il linguista G.I. Ascoli che ne denunciò l'aspetto fittizio, proponendo un programma linguistico alternativo di sviluppo spontaneo ed omogeneo della lingua come risultato naturale dell'incontro dei dialetti tra di loro.
Databáze: OpenAIRE