Les exploitations d’élevage de bovins diminueront-elles leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035 ?

Autor: Claire Mosnier, Anne Duclos, Michel Lherm, Baptiste Lelyon, Jacques Agabriel, Armelle Gac
Přispěvatelé: Unité Mixte de Recherche sur les Herbivores - UMR 1213 (UMRH), VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement, Institut de l'élevage (IDELE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement, Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS), ProdInra, Migration
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Rencontres autour des Recherches sur les Ruminants
23. Rencontres autour des Recherches sur les Ruminants
23. Rencontres autour des Recherches sur les Ruminants, Dec 2016, Paris, France
HAL
Popis: National audience; La France s’est donnée pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment d’origine agricole. Cette étude analyse l’effet d’éléments structurants (techniques, politiques) au travers de scénarios prospectifs (horizon 2035) sur l’évolution de quatre exploitations types bovines laitières ou allaitantes, grâce à des simulations réalisées à partir du modèle bioéconomique « Orfée ». Les résultats montrent ainsi que 1) dans la majorité des scénarios les fermes laitières seraient susceptibles d’augmenter leur production par hectare alors que les fermes allaitantes auraient tendance à la réduire surtout si les prairies permanentes peuvent être cultivées, 2) les émissions de GES par kg de lait et de viande seraient réduites grâce notamment à l‘augmentation des rendements laitiers, à des premiers vêlages plus précoces et à l’introduction de légumineuses et 3) les scénarios les plus efficaces pour réduire les GES au niveau des exploitations agricoles sont, selon le type d’exploitation, une politique contraignante pour réduire les GES (simulée par l’introduction d’une taxe carbone) ou la production à bas niveau d’intrants (simulée par le passage à l’agriculture biologique). Ces deux scénarios induisent néanmoins une baisse de production et des revenus au niveau de l’exploitation.
Databáze: OpenAIRE